Séquelles neurologiques d’un syndrome malin des neuroleptiques aggravé d’une intoxication aiguë au lithium (à propos d’un cas) - 01/12/17
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Résumé |
Bien que l’association du lithium avec les neuroleptiques soit une pratique courante en psychiatrie, il y a eu aussi un débat considérable quant à sa sécurité chez les patients. Nous rapportons ici le cas d’une jeune femme de 30 ans hospitalisée pour son quatrième accès maniaque et qui après stabilisation avait développé brutalement, un mois après son hospitalisation, un syndrome malin des neuroleptiques (SMN) associé à une intoxication au lithium. La prise en charge était multidisciplinaire, l’évolution lente, et la patiente a gardé un déficit neurologique résiduel et permanent des membres inférieurs quatre mois après résolution de l’épisode. L’intérêt de cette étude est de rapporter la difficulté de la prise en charge d’un syndrome malin des neuroleptiques (SMN) associé à une intoxication au lithium et de souligner la sévérité du pronostic qui peut être vital et fonctionnel.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Abstract |
Objective |
There has been considerable debate about the safety of lithium–neuroleptic combination in patients.
Case report |
In this case report, we present a 30-year-old woman with a four-year history of bipolar disorder who developed residual neurological deficits related to lithium and antipsychotic combination. The patient was treated with standard doses of lithium carbonate (750mg/day) and haloperidol (9mg/day). There was history of having received intravenous haloperidol (dose not known). The psychotropic medications were discontinued. One month later, she developed a high temperature, excessive sweating, cramps and tremors in limb muscles, muscle rigidity, and impaired consciousness. Several laboratory abnormalities are found: massively elevated creatine kinase of 18,000 IU/L; serum lithium levels above 3 mEq/L, as well as acute renal failure (urea: 2.92g/L, creatinine 77.6mg/L). A provisional diagnosis of neuroleptic malignant syndrome (NMS) was made and patient was treated with bromocriptine (5–15mg/day) initially. Patient became afebrile, sensorium improved but she continued to exhibit mutism and rigidity. The neurologist opined that a possibility of neurological sequelae related to the lithium and antipsychotic combination resulting in NMS be considered. The electroencephalogram (EEG) and neuroimaging (MRI) show no cerebral abnormality. The patient needs long periods of intensive physiotherapy.
Conclusion |
The case of this young woman serves to remind us that, like lithium and concomitant neuroleptics is very common, care should be used to reduce the risk of neurotoxicity.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Intoxication aiguë au lithium, Séquelles neurologiques, Syndrome malin des neuroleptiques
Keywords : Acute lithium intoxication, Neurological sequelae, Neuroleptic malignant syndrome
Plan
Vol 175 - N° 10
P. 862-864 - décembre 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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