S'abonner

Application d’une analyse de risques a l’étude des non-conformités en stérilisation en cas de sous-traitance - 12/12/17

Doi : 10.1016/j.phclin.2017.10.045 
Guillaume Le Guyader , Nolwenn Royer, Emmanuelle Advenier-Iakovlev
 Pharmacie, centre hospitalier Sainte-Anne, 1, rue Cabanis, 75014 Paris, France 

Auteur correspondant.

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.

pages 2
Iconographies 0
Vidéos 0
Autres 0

Résumé

Introduction

Des travaux réalisés au bloc opératoire, impactant les zones de conditionnement et d’autoclavage de l’unité de stérilisation, ont imposé la mise en place d’une externalisation des prestations de stérilisation des dispositifs médicaux réutilisables (DMR). Afin de maîtriser au mieux ce changement, dans un souci de maîtrise de la qualité, l’équipe pharmaceutique a décidé notamment de poursuivre un contrôle des charges à la livraison ainsi qu’un suivi des non conformités (NC). L’objectif de ce travail a été de réaliser une analyse de risques à partir des NC recueillies afin de proposer un plan d’actions de réduction des risques et de sécuriser rapidement le circuit des DMR dans la mise en place de la sous-traitance.

Matériels et méthode

Une plateforme web a été utilisée pour le recueil et l’analyse des NC. Le recueil des NC a été mené sur les 14 premiers mois de sous-traitance. Puis, un diagramme d’Ishikawa a été réalisé, illustrant les causes possibles amenant à la déclaration de NC. Enfin, une analyse des modes de défaillance, de leurs effets et de leur criticité (AMDEC) a été appliquée et des mesures correctives et préventives ont été proposées.

Résultats et discussion

Parmi les 457 NC déclarées sur les 33021 unités stérilisées, cinq types de défaillances présentent une criticité (C) intolérable et nécessitent des mesures de réduction des risques : sachet troué (21 %, C=48), scellé cassé ou indicateur non viré (4,4 %, C=24), erreur de recomposition (3,3 %, C=27), emballage non soudé (1,3 %, C=24), sachet mouillé (1,1 %, C=24). Deux types de défaillances ont une criticité tolérable sous contrôle : erreur d’identification du DMR (38,9 %, C=16) et sachet taché (28,4 %, C=12). Enfin, deux ont une criticité acceptable : instrument non remonté (1,3 %, C=4) et étiquette de traçabilité manquante (0,2 %, C=4). Différentes mesures correctives et préventives ont été mises en place afin de réduire le nombre de non-conformités. Des mesures rapides et efficaces telles que la protection des piquants/tranchants par des joints silicone, l’achat de nouvelles armoires de transport adaptées et le changement de fournisseur de scellés ont été instaurées. D’autres actions entreprises comme la formation des internes à une meilleure identification des NC et la sensibilisation du personnel sous-traitant à l’identification de certains DMR, notamment ceux de stomatologie seront sûrement à répéter dans le temps.

Conclusion

L’analyse de risques par la méthode AMDEC a permis d’étudier les différentes NC liées à la sous-traitance dans notre établissement et de mettre en œuvre un plan d’actions afin de sécuriser le circuit des DMR. Cette étude confirme par ailleurs l’importance du suivi par l’établissement bénéficiaire des opérations de sous-traitance notamment lors de la phase de démarrage.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : AMDEC, Stérilisation, Sous-traitance


Plan


© 2017  Publié par Elsevier Masson SAS.
Ajouter à ma bibliothèque Retirer de ma bibliothèque Imprimer
Export

    Export citations

  • Fichier

  • Contenu

Vol 52 - N° 4

P. 396-397 - décembre 2017 Retour au numéro
Article précédent Article précédent
  • Endoscopes : intérêt d’un nouveau système de stockage actif ?
  • Jean-baptiste Pain, Lionel Tortolano, Amélie Gaudin
| Article suivant Article suivant
  • Impact de la commercialisation des formes sous-cutanées d’abatacept et de tocilizumab sur les coûts de prise en charge des rhumatismes inflammatoires chroniques
  • Sophie Dumas, Loriane Gutermann, Ornella Conort, Jérôme Avouac, Anne-priscille Trouvin, Maxime Dougados

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’achat d’article à l’unité est indisponible à l’heure actuelle.

Déjà abonné à cette revue ?

Mon compte


Plateformes Elsevier Masson

Déclaration CNIL

EM-CONSULTE.COM est déclaré à la CNIL, déclaration n° 1286925.

En application de la loi nº78-17 du 6 janvier 1978 relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés, vous disposez des droits d'opposition (art.26 de la loi), d'accès (art.34 à 38 de la loi), et de rectification (art.36 de la loi) des données vous concernant. Ainsi, vous pouvez exiger que soient rectifiées, complétées, clarifiées, mises à jour ou effacées les informations vous concernant qui sont inexactes, incomplètes, équivoques, périmées ou dont la collecte ou l'utilisation ou la conservation est interdite.
Les informations personnelles concernant les visiteurs de notre site, y compris leur identité, sont confidentielles.
Le responsable du site s'engage sur l'honneur à respecter les conditions légales de confidentialité applicables en France et à ne pas divulguer ces informations à des tiers.


Tout le contenu de ce site: Copyright © 2024 Elsevier, ses concédants de licence et ses contributeurs. Tout les droits sont réservés, y compris ceux relatifs à l'exploration de textes et de données, a la formation en IA et aux technologies similaires. Pour tout contenu en libre accès, les conditions de licence Creative Commons s'appliquent.