Virus respiratoire syncytial et virus parainfluenza humains : Agents pathogènes - 01/01/93
Laboratoire de virologie, centre hospitalier universitaire, avenue Georges-Clémenceau, 14040 Caen France
Résumé |
Le virus respiratoire syncytial (VRS) est isolé en 1957 dans des infections respiratoires de l'enfant par Chanock, et désigné comme tel en raison des images syncytiales observées dans les cultures infectées [7] . A la même époque cet auteur découvre le premier virus parainfluenza chez un enfant atteint de laryngite [6] . Le VRS et les virus parainfluenza appartiennent à la famille des Paramyxoviridae. Ils partagent de nombreux caractères avec les Orthomyxoviridae : génome ARN monobrin à polarité négative, nucléocapside hélicoïdale, transcriptase dans le virion, enveloppe lipidique couverte de projections glycoprotéiques, production virale par bourgeonnement, affinité pour des récepteurs cellulaires, mucopolysaccharidiques et glycoprotéiques. Ils s'en différencient par un génome non segmenté, la synthèse de l'ARN viral cytoplasmique, l'absence d'amorce d'ARN nécessaire à la transcription, un nombre différent de protéines associées à la nucléocapside et non structurales, un taux de recombinaison nul, et un taux d'évolution bas [14] . Le VRS humain comprend deux groupes A et B de virus, et appartient au genre pneumovirus avec des virus apparentés, bovin et caprin, le virus de la pneumonie de la souris et le virus de la rhinotrachéite de la dinde. Le genre paramyxovirus comprend les virus parainfluenza 1, 2, 3 et 4, dont il existe deux sous-types 4A et 4B. Les virus parainfluenza animaux sont nombreux, certains ressemblent aux virus humains, mais seul un virus aviaire, le virus de la maladie de Newcastle (NDV) est pathogène pour l'homme : il donne des conjonctivites chez les sujets professionnellement exposés.
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