Prise en charge des ruptures du ligament croisé antérieur chez l’enfant. Enquête de pratique SFA, POSNA et EPOS - 19/12/17
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Résumé |
Introduction |
L’incidence et la précocité des ruptures du ligament croisé antérieur (LCA) dans la population pédiatrique sont en augmentation. La prise en charge reste discutée chez les patients à physes ouvertes concernant l’indication et le timing de la reconstruction chirurgicale, le choix de la technique et le type de greffon utilisé. Des troubles de croissance ont été rapportés et demeurent une préoccupation majeure. L’objectif primaire était d’observer les tendances actuelles sur la prise en charge des ruptures du LCA et de rechercher des différences entre les membres de la SFA, POSNA et EPOS. L’objectif secondaire était de déterminer l’incidence, le type et la sévérité des troubles de la croissance associés à la reconstruction chirurgicale du LCA.
Matériels et méthode |
Une invitation par courrier électronique à remplir un questionnaire de 52 questions a été envoyée à tous les membres de l’EPOS, POSNA et SFA. La participation était volontaire et les réponses confidentielles. Les données étaient automatiquement collectées via SurveymonkeyR. Des statistiques descriptives étaient appliquées.
Résultats |
Quatre cent quarante chirurgiens membres des différentes sociétés ont répondu au questionnaire. À la question « quel traitement recommandez vous pour une rupture du LCA chez un enfant pré-pubère », 14% de la SFA, 17% de l’EPOS et 70% du POSNA ont répondu « reconstruction du LCA dans les 3 mois ». À la même question concernant un enfant pubère, 35% de la SFA, 61% de l’EPOS et 83% de la POSNA, recommandaient la reconstruction du LCA dans les 3 mois. Le tunnel tibial préféré était épiphysaire chez un enfant prépubère (40%) et transphysaire chez un enfant pubère (78%). Le tunnel fémoral préféré était épiphysaire chez un enfant pré-pubère (53%) et transphysaire pour un enfant pubère (61%). 21% des participants ont rapporté des troubles de croissance après reconstruction du LCA, en particulier au fémur. Il y avait un total de 5 cas d’inégalité de longueur >2cm, 1 cas de varus >10°, 3 cas de valgus>10° et 1 cas de recurvatum >10°.
Discussion |
L’étude a mis en évidence des disparités dans la prise en charge entre les membres des différentes sociétés. La tendance est à la réalisation de tunnel transphysaire, en particulier chez l’enfant pubère. Les cas reportés de troubles de croissance cliniques sont relativement rares.
Conclusion |
Cette étude permet d’appréhender les tendances actuelles en soulignant les différences géographiques sur la prise en charge des ruptures du LCA chez l’enfant.
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Vol 103 - N° 8S
P. S245-S246 - décembre 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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