La reconstruction isolée du MPFL est suffisante dans le traitement de l’instabilité rotulienne post-traumatique de l’enfant - 19/12/17
pages | 2 |
Iconographies | 0 |
Vidéos | 0 |
Autres | 0 |
Résumé |
Introduction |
L’instabilité rotulienne post-traumatique est un problème fréquemment rencontré en orthopédie pédiatrique. Elle peut survenir sur un genou avec ou sans anomalies osseuses prédisposantes. En raison de la présence de structures en croissance, elle peut parfois être difficile à gérer. L’objectif de cette étude était de démontrer qu’il n’y avait pas de bénéfice à corriger les anomalies osseuses prédisposantes dans le traitement des instabilités rotuliennes post-traumatiques de l’enfant.
Méthodes |
Les dossiers de 25 patients pédiatriques (27 genoux) opérés pour instabilité rotulienne latérale ont été analysés. Tous les patients ont eu une reconstruction isolée du MPFL avec un tendon ischio-jambier. Au dernier recul, une évaluation clinique incluant le score fonctionnel de Kuala et la reprise du sport était réalisée. Les patients étaient comparés en fonction de l’existence ou non d’une anomalie anatomique prédisposante (patella alta, dysplasie trochléenne ou augmentation du TA-GT)
Résultats |
L’âge moyen lors de la chirurgie était de 13,8 ans. Le taux de récidive global était de 3,7 % après un recul moyen de 24,5 mois. Le score de Kujala global était de 95. Au total, 80 % des patients ont repris leurs activités sportives au même niveau qu’avant avec un délai moyen de reprise de 7,1 mois. Une anomalie osseuse était identifiée dans 12 cas. Le taux de récidive, le score de Kujala, le délai et le niveau de retour au sport étaient identiques dans les 2 groupes.
Discussion |
La reconstruction isolée du MPFL est une technique qui a démontré son efficacité dans le traitement de l’instabilité rotulienne post-traumatique. Depuis Dejour, il a été rapporté a de nombreuses reprises que le traitement d’anomalies osseuses predisposantes permettait d’améliorer la prise en charge chirurgicale de ces malades. Cependant, chez l’enfant, ce type d’intervention peut entraîner des troubles de croissance. Les résultats de notre étude suggèrent que le traitement concomitant d’éventuelles anomalies osseuses n’est pas obligatoire en première intention chez l’enfant.
Conclusion |
En s’appuyant sur nos résultats, nous ne recommandons pas la correction des anomalies anatomiques prédisposantes en première intention lors de la réalisation d’une reconstruction du MPFL pour stabilisation rotulienne chez l’enfant.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Plan
Vol 103 - N° 8S
P. S246-S247 - décembre 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’achat d’article à l’unité est indisponible à l’heure actuelle.
Déjà abonné à cette revue ?