Interet de l’échographie dans le suivi des sutures méniscales - 19/12/17
Interest of ultrasound in the follow-up of meniscal sutures
Résumé |
Introduction |
La préservation méniscale, par réparation, permet de ralentir l’apparition de la gonarthrose. Actuellement, l’examen d’imagerie de référence pour suivre ces réparations est l’arthroTDM. Cet examen n’en reste pas moins invasif et irradiant. Le but de notre étude était de contrôler nos sutures par échographie, et de rechercher une éventuelle différence de résultats cliniques entre les ménisques d’aspect échographique cicatrisé et les autres.
Matériel et méthode |
Il s’agissait d’une étude rétrospective monocentrique. Étaient inclus les patients opérés d’une lésion méniscale longitudinale suturée. Vingt patients (15 hommes et 5 femmes), âgés en moyenne de 25,76 ans (14–46), ont été revus pour un total de 20 lésions traitées (55 % de ménisque médial). L’évaluation incluait un examen clinique associé aux scores IKDC et Lysholm–Tegner. L’analyse d’imagerie comportait une échographie du genou opéré, réalisée par manœuvres dynamiques. Les patients ont été classés en deux groupes, en fonction du résultat échographique ; normal (ménisque hermétique, cicatrisé), ou anormal (persistance de liquide articulaire au travers de la suture).
Résultats |
Au recul moyen de 17,3 mois, tous les patients ont été revus. Toutes les zones suturées ont été visualisées de façon satisfaisante. Treize patients composaient le premier groupe et présentaient un ménisque cicatrisé à l’échographie. Sept patients composaient le deuxième groupe. Les scores IKDC et Lysholm–Tegner moyens étaient respectivement de 84±10 et de 86±10 dans le premier groupe, contre 67±7 et de 73±9 dans le deuxième. Nous avons observé une différence statistiquement significative entre les 2 groupes concernant les résultats des scores fonctionnels (p>0,05).
Discussion |
Nous avons pu observer toutes nos sutures de façon satisfaisante et précise à l’échographie. Cet examen, réalisé en dynamique, nous permet de découvrir des lésions difficilement décelables lors d’examens d’imagerie statique. Les patients présentant une échographie normale présentaient des scores fonctionnels meilleurs, de façon statistiquement significative que ceux présentant une échographie anormale. Nous supposons que, de même qu’existe une corrélation entre le score IKDC et la cicatrisation observée à l’arthroTDM, l’aspect échographique des ménisques et le score IKDC semblent être liés. Cette étude nécessiterait d’être validée par une étude de plus grande envergure, comparée au gold standard d’imagerie actuelle.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Plan
Vol 103 - N° 8S
P. S254 - décembre 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Déjà abonné à cette revue ?