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La réparation en double rang des ruptures massives de la coiffe des rotateurs garde-t-elle des résultats stables sur le long terme ? Résultats de 45 patients revus à 7,6 ans de recul moyen et 5 ans de recul minimum - 19/12/17

Doi : 10.1016/j.rcot.2017.09.364 
Maxime Huys 1, Jean Grimberg 2, , Rajkumar Amaravathi 3, Padmanaban Sekaran 4, Jean Kany 5
1 Département d’orthopédie, hôpital Ambroise-Paré, Neuilly, Paris, France 
2 IRCOS, clinique Rémusat, Paris, France 
3 Orthopaedic department, Saint-John's medical college and hospital, Bangalore, Inde 
4 Statistic department, Saint John's medical college and hospital, Bangalore, Inde 
5 Departement d’orthopédie, clinique de l’Union, Saint-Jean, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

La rupture massive de la coiffe des rotateurs est une pathologie fréquente dont la réparation arthroscopique donne de bons résultats à moyen terme. L’objectif principal de cette étude était l’analyse des résultats fonctionnels et anatomiques des réparations en double rang à long terme avec un recul minimal de cinq ans. L’objectif secondaire était de rechercher des facteurs influençant les résultats.

Matériel et méthode

Soixante dix sept épaules ont été opérées par un seul opérateur de septembre 2004 à décembre 2011. Le critère d’inclusion était une rupture massive de la coiffe des rotateurs intéressant au minimum deux tendons dont au moins un rétracté à la glène lors de l’exploration arthroscopique. Étaient exclus les patients déjà opérés ailleurs. La réparation a été réalisée en double rang de type équivalent trans-osseuse. Ont été recueillis en préopératoire, le score de Constant et le Simple Shoulder Test (SST). En postopératoire, le score de Constant et le SST ont été évalués à un recul de 37 mois pour 29 patients ; les scores de Constant, le SST et le subjective shoulder value à un recul de 92 mois pour 45 patients. 80 % des patients ont bénéficié d’un contrôle par arthroscanner ou IRM à un minimum de 6 mois postopératoires. Vingt sept (60 % des cas) ont eu une radiographie au dernier recul. Les facteurs analysés étaient : type de travail (manuel, sédentaire, retraité), âge (> ou >65 ans), type de réparation (double rang simple/double rang associé à un « side by side »), capsulotomie peri-glénoïdienne, atteinte du sous-scapulaire, caractère complet ou incomplet de la réparation.

Resultats

L’étude porte sur 45 épaules avec un recul final moyen de 7,6 ans (13 exclus, 19 [29 %] perdus de vue).

Le score de Constant était significativement amélioré entre le préopératoire et le suivi à moyen et long terme (49,5 vs 70 [p=0,001] et 73,1 [p=0,001]).

Pour les 36 patients contrôlés par imagerie, 14 (39 %) avaient cicatrisé anatomiquement, 8 (22 %) présentaient un défaut partiel de cicatrisation, 14 (39 %) présentaient un échec de cicatrisation. Au dernier recul, huit (29 %) des 27 patients contrôlés radiographiquent avaient une omarthrose excentrée.

Il n’y avait pas de dégradation du résultat clinique entre le moyen et le long terme. Le type de travail influençait de manière significative le SSV (sédentaire [86,6±3,3] et retraité [82,8±2,7] vs travailleurs manuel [72±4,2]). Les autres facteurs étudiés ne semblaient pas influencer les résultats.

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Vol 103 - N° 8S

P. S269-S270 - décembre 2017 Retour au numéro
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