Unacknowledged adverse transfusion reactions: Are they a mine to dig? - 04/02/18
Analyse des EIR non listés ou non précisés : une mine à creuser ?
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Abstract |
Objectives |
Haemovigilance has long tried to characterize and understand transfusion reactions in order to prevent them. Unacknowledged ones are now a minority but they question us. Are they the result of incomplete clinical setting and/or insufficient medical reasoning, or can they contain real new entities we have not yet understood?
Material and methods |
Ten volunteer experts reviewed 30 recent unacknowledged cases. Their diagnostic propositions were compared with data issued from a five-year repository we have analysed in terms of statistical links between clinical signs and diagnoses.
Results |
Experts’ opinions are only quite unanimous in 60% of the cases, and the proposed diagnosis remains unacknowledged in 53%. Repository comparison shows that signs like pain or digestive symptoms are far more frequent in unknown reactions. However, it is more the absence of some other signs which drives to that conclusion, in a default diagnosis mechanism.
Conclusion |
Errors in transfusion reactions medical analysis are rare. Unacknowledged cases are more often linked to poor or unspecific clinical setting. But a particular attention must be paid with infrequent diagnoses which are far less characterised, like metabolic complications. Pain high occurrence in unknown cases also commands us to go further in the characterisation of acute pain transfusion reaction diagnosis, which is suggested by some authors.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
But/objectif |
Depuis longtemps, l’hémovigilance cherche à caractériser et comprendre les complications de la transfusion sanguine pour mieux les prévenir. Les réactions non caractérisées sont maintenant une minorité, mais continuent de poser problème. Résultent-elles d’un tableau clinique fruste ou d’un mauvais raisonnement clinique, ou bien correspondent-elles à de nouvelles entités diagnostiques que nous n’avons pas encore comprises ?
Matériels et méthodes |
Dix experts volontaires ont accepté de revoir 30 cas conclus en diagnostic non précisé ou non listé. Leurs propositions ont été analysées en regard d’un référentiel sémiologique présentant les liens statistiques entre les signes cliniques observés et les diagnostics retenus dans les déclarations faites pendant une période de cinq ans.
Résultats |
Les propositions des experts convergent dans 60 % des cas, et le diagnostic proposé reste inconnu dans 53 %. L’analyse sémiologique du référentiel montre une présence nettement plus élevée de certains signes comme les douleurs ou les signes digestifs dans les diagnostics inconnus. Pour autant, c’est plus l’absence de certains autres signes qui aboutit à ce type de conclusion, dans un mécanisme de diagnostic par exclusion.
Conclusion |
Les erreurs dans le diagnostic des réactions transfusionnelles sont rares. Les cas non caractérisés sont surtout liés à des tableaux cliniques pauvres et peu spécifiques. Mais on se doit d’y être attentif car des diagnostics plus rares, comme par exemple les accidents métaboliques, sont également bien moins décrits dans leur diversité possible. De même, la fréquence élevée des douleurs dans ces cas inconnus impose de creuser l’hypothèse d’un diagnostic spécifique de douleur aiguë post-transfusionnelle, suggéré par certains auteurs.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Transfusion reaction, Clinical reasoning, Case peer-evaluation
Mots clés : Réaction transfusionnelle, Raisonnement clinique, Expertise de cas
Plan
Vol 25 - N° 1
P. 63-72 - février 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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