La capillaroscopie en 2018 - 19/03/18
Résumé |
La capillaroscopie périunguéale est devenue un instrument incontournable de l’exploration du phénomène de Raynaud (PR). Les recommandations françaises et européennes sur l’exploration du phénomène de Raynaud la considèrent dans l’exploration de première intention du PR d’apparence primitive. Les recommandations EUSTAR-ACR sur la sclérodermie l’incluent dans les paramètres qui définissent la sclérodermie. La capillaroscopie a été validée dans des conditions rigoureuses. Elle doit être réalisée avec un capillaroscope et non un dispositif alternatif pour lequel la validation n’a pas été réalisée. Aujourd’hui, un vidéo-capillaroscope doit être utilisé de façon à pouvoir mesurer la densité et le diamètre des anses capillaires. Le grossissement utilisé en France est plutôt 1/50 ou 1/100. D’autres utilisent des grossissements plus importants, mais qui ne permettent pas d’avoir les mêmes informations sur l’architecture capillaire. L’étude SCLEROCAP a permis aux spécialistes français de la microcirculation de standardiser leur méthode de travail : définition des anomalies élémentaires (mégacapillaire : 1 anse>50μ, raréfaction : ≤7/mm, zone avasculaire : 1 mm≤2/mm…). Elle a permis aussi de confirmer l’excellente reproductibilité du diagnostic de paysage sclérodermique chez des patients consultant pour PR. Par contre, l’utilisation de la capillaroscopie pour prédire le pronostic chez les sclérodermiques est prématurée, en attente des résultats de l’étude longitudinale SCLEROCAP, d’autant plus que la reproductibilité des classifications pronostiques (Maricq, Cutolo) semble beaucoup moins bonne que celle de paysage sclérodermique.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Capillaroscopie, Microcirculation
Plan
Vol 43 - N° 2
P. 112 - mars 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Déjà abonné à cette revue ?