La maladie de parkinson est classiquement définie par sa triade de signes moteurs, depuis quelques années les troubles non moteurs (dysautonomiques, sensitifs et psycho-cognitifs) suscitent un intérêt croissant.

Ne pas négliger les symptômes non moteurs de la maladie de parkinson vu l’handicap et l’impact sur la qualité de vie.

C’est une étude rétrospective étalée sur trois ans, sur 56 patients parkinsoniens, les symptômes non moteurs ont été recherchés grâce à l’interrogatoire et des échelles tel que : douleur (EVA), dépression (échelle MADRS), fatigue (FSS) et MMSE pour la démence.

L’âge moyen était de 66 ans, le sexe masculin prédominait (ratio à 03), chez nos malades 70 % avaient au moins un symptôme non moteur, les signes psycho-cognitifs (troubles de sommeil, dépression et démence) étaient les plus rapportés environs (48 %), suivis par les troubles dysautonomiques (constipation et hypersalivation) à (32 %), la douleur (23 %) et la fatigue (12 %).

Au total, 70 % de nos malades avaient au moins un symptôme non moteur ce qui rapproche à la littérature, la plus parts de nos résultats étaient proches par rapport à la littérature, différents pour certains symptômes, Pouvant être expliqué par la prévalence des symptômes non moteurs par rapport à la durée d’évolution de la maladie qui est différente d’un malade à l’autre et entre les études.

Les symptômes non moteurs de la maladie de parkinson sont fréquents, aggravants la qualité de vie des malades d’où la nécessité de les rechercher et les traités précocement.