Symptômes non moteurs de la maladie de Parkinson et leur impact sur la qualité de vie - 27/03/18
Résumé |
Introduction |
Les symptômes non moteurs (SNM) affectent 90 % des patients souffrant de la maladie de Parkinson. Cependant, les SNM restent souvent non diagnostiqués et peuvent affecter la qualité de vie (QV).
Objectifs |
Déterminer la prévalence et les caractéristiques des SNM ainsi que leur impact sur la QV des patients atteints de MP idiopathique.
Méthodes |
Cent patients ayant la MP idiopathique étaient inclus. Les scores moteurs (MDS-UPDRS, Hoehn et Yahr, Schwab et England), le score de la dysautonomie SCOPA-AUT et l’échelle de la qualité de vie PDQ-39 étaient utilisés.
Résultats |
Les signes non moteurs ont été trouvés chez presque tous nos patients (97 %). La majorité de nos patients souffraient de troubles vesico-sphinctériens (67 %), suivis de troubles sexuels (50 %) et de la douleur (48 %). Le score global moyen de PDQ39 de nos patients était (26,45±11,53). Nous établissons une corrélation entre le SMN et l’âge avancé, l’âge de début tardif, une altération motrice plus grave et des doses élevées de L-Dopa (p<0,001).
Discussion |
Conformément aux données de la littérature, les SNM sont très fréquents au cours de la MP idiopathique. Les troubles urinaires sont les symptômes les plus décrits. Le score global moyen de PDQ39 de nos patients est élevé comme le démontrent les résultats de la littérature. Une dégradation de la qualité de vie est liée à la sévérité des signes dysautonomiques.
Conclusion |
Il est donc impératif d’améliorer les soins de nos patients et cette attention aux facteurs déterminants et modifiables de la qualité de vie est nécessaire.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Qualité de vie, Maladie de Parkinson, Signe non moteur
Plan
Vol 174 - N° S1
P. S115 - avril 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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