Évaluation du vécu des aidants et des répercussions face à la prise en charge au long cours d’une personne atteinte de démence - 27/03/18
Résumé |
Introduction |
La prise en charge des personnes atteintes de démence nécessite l’implication étroite des aidants.
Objectifs |
Évaluer le ressenti, le vécu psychologique des aidants ainsi que les répercussions engendrées par la prise en charge au long cours.
Méthodes |
Nous avons entamé une étude descriptive qualitative à partir d’entretiens (directs ou téléphoniques) menés auprès de 16 aidants.
Résultats |
Les aidants étaient dans 81 % des femmes : conjoint 31,25 % ou progéniture 62,5 %. L’adaptation au diagnostic dépassait 1 an chez 56 %. 68,75 % consacraient les ¾ de la journée aux soins. Après 6,40 ans d’aides, les répercussions notées : isolement social dans 18,75 %, stress dans 56,25 %, dépression dans 37,5 %, morbidités physiques dans 37,5 % et difficultés financières dans 56,25 %. Dans 87,5 %, ils n’ont jamais pensé à les confier aux institutions d’aides sociales pour principalement le devoir familial dans 62,5 %.
Discussion |
L’aidant d’un patient atteint de démence supporte un réel fardeau, avec une dégradation de la qualité de vie. L’âge précoce de début est très mal accepté par la famille et nombreux sont ceux qui subissent des conséquences négatives. L’évaluation de la qualité de vie du patient et des aidants est nécessaire. Un statut officiel des aidants est nécessaire pour mieux reconnaître leur rôle dans la prise en charge.
Conclusion |
L’atteinte démentielle est mal vécue par le patient et son entourage, d’où la nécessité d’établir un réseau de services communautaires capable d’alléger leurs souffrances.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Répercussions, Aidants, Démences
Plan
Vol 174 - N° S1
P. S12 - avril 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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