Exercice de la neurologie libérale - 27/03/18
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La structuration de l’offre de soins, la faible démographie des médecins, les évolutions des statuts d’exercice des médecins et des orientations sociétales ont accentué au fil des années le cloisonnement hôpital/ville et la méconnaissance des modes d’exercices, notamment de l’exercice libéral. Différents aspects de cet exercice sont abordés. Un premier regard résulte d’une « enquête auprès des internes, CCA et assistants ». La neurologie libérale est de plus en plus plébiscitée par les internes et CCA/assistants. Au total, 10 % souhaitent un exercice libéral exclusif, 26 % des CCA/AS et 69 % des internes plutôt un exercice mixte. Pourtant, contrairement à d’autres spécialités, les jeunes neurologues réalisent le moins de remplacement. En 2017, seulement 32 internes ont demandé une licence de remplacement (contre 106 en néphrologie, 198 en cardiologie, 228 en radiologie). Plusieurs raisons peuvent être avancées : absence d’accès aux consultations pendant leur internat (87 %), à l’ensemble des sur-spécialités (52 %), et au stage en explorations fonctionnelles (10 %). Peu de régions proposent aux internes un accès à la neurologie libérale. Seront ensuite évoquées quelques idées reçues sur l’exercice libéral. Les aspects pratiques du libéral ont différentes facettes complémentaires. D’une part, ce neurologue de proximité doit répondre aux besoins de la population dans ce domaine avec un exercice, sauf exceptions, dans le cadre d’une convention médicale (secteur d’exercice, tarifications à l’acte). D’autre part, il doit gérer un cabinet médical avec recettes mais aussi dépenses (frais de fonctionnement, charges sociales). Il doit chercher à optimiser le fonctionnement de son cabinet pour avoir le plus de temps médical disponible. La pratique libérale s’inscrit souvent dans un fonctionnement de cabinet de groupe et de réseaux de santé, avec nécessité d’une formation continue gage de qualité. Enfin, est apporté le témoignage d’une installation en cabinet de neurologie libéral, et d’une forme d’exercice mixte. Après les études, l’installation en libéral est une question que tout le monde se pose, parfois un choix difficile devant la multiplicité des étapes à franchir. Sera relatée une expérience en abordant les points suivants : motivation, choix géographique, statut, régime, cotisations et démarches, puis l’organisation pratique entre l’activité en cabinet et en clinique privé, ainsi que les pathologies ainsi prises en charge.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Exercice neurologique libéral, Yes You Can, Élargir l’éventail professionnel
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Vol 174 - N° S1
P. S189-S190 - avril 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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