Syndrome d’encéphalopathie postérieure réversible chez l’enfant : à propos d’un cas post-médicamenteux - 27/03/18
Résumé |
Introduction |
Le PRES syndrome associe des manifestations neurologiques peu spécifiques et des lésions radiologiques typiques. Voici le cas d’un enfant présentant un PRES syndrome suite à un traitement antibiotique et anti-inflammatoire.
Observation |
Patient âgé de 14 ans, sans antécédents, ayant présenté il y a quelques mois une dysphagie sur une angine, d’où l’instauration par un pédiatre, d’un antibiotique et d’un anti-inflammatoire avec amélioration totale, 15jours plus tard, l’enfant a présenté de façon rapide, des céphalées diffuses surtout en occipitale, constrictives, rebelles aux antalgiques, associées à des nausées vomissements, voire des troubles visuels (flou visuel), puis amélioration spontanée au bout de 15jours, sans notion de convulsions. Examen clinique : pas de signes de focalisations neurologiques, ni signes d’HIC, TA normale, apyrétique, pas d’adénopathies. Fond d’œil : pas d’œdème papillaire – EEG : absence de souffrance, ou de paroxysmes. – IRM cérébrale : hyper signal bilatéral et symétrique siégeant au niveau des régions postérieures en regard des cornes occipitales et un œdème vasogénique à la diffusion. – Bilan biologique sanguin (standard, sérologies, homocystéine, bilan de Fabry), ponction lombaire, immunologie sont revenus normaux.
Discussion |
Plusieurs étiologies ont été évoquées, mais éliminées vu la normalité des bilans biologiques, de la PL, de l’immunologie. Le diagnostic a été retenu, avec des arguments cliniques mais aussi radiologiques montrant des lésions typiques. Aucune étiologie retrouvée. L’interrogatoire mit en évidence la notion de prise médicamenteuse, facteur favorisant, rapporté dans la littérature avec certaines molécules, mais pas antibiotiques ni AINS.
Conclusion |
Le PRES syndrome doit être évoqué chez un enfant présentant un tableau (sub)aigu, comportant céphalées et convulsions, avec des images radiologiques postérieures évocatrices, sans oublier de rechercher une HTA et des facteurs favorisants.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Syndrome d’encéphalopathie postérieure réversible, Anti-inflammatoire non stéroïdien, Antibiotique
Plan
Vol 174 - N° S1
P. S62 - avril 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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