Efficacité du diméthyle fumarate sur l’activité de la maladie et impact sur les critères évalués par les patients atteints de sclérose en plaques récurrente-rémittente : résultats du sous-groupe de patients français de l’étude PROTEC - 27/03/18
Résumé |
Introduction |
Les résultats globaux de l’étude PROTEC démontrent la réduction du taux annualisé de poussées (TAP) et l’impact du diméthyle fumarate (DMF) sur les critères évalués par les patients (CEP) dans le traitement de la sclérose en plaques récurrente-rémittente (SEP-RR).
Objectifs |
L’objectif était de déterminer l’efficacité clinique et l’impact sur les CEP du DMF sur une durée de 12 mois, dans le sous-groupe de patients français de l’étude.
Méthodes |
PROTEC était une étude de phase 4, internationale, multicentrique en ouvert, incluant 1105 patients adultes (≥18 ans) présentant une SEP-RR et naïfs de traitement par DMF ou de traitement de seconde ligne. Les patients étaient traités par DMF 240mg×2/jour. Les poussées et la tolérance au traitement étaient évaluées à chaque visite (planifiée ou non). Les CEP des patients étaient évalués à l’inclusion et après 3, 6 et 12 mois.
Résultats |
Au total, 198 patients ont été inclus en France (âge moyen [±écart-type] : 40,0 [±11,0] ans, % femmes : 76,8 %). Le TAP non ajusté pour les 12 mois avant et après initiation du DMF était respectivement de 0,62 (intervalle de confiance [IC] à 95 % : 0,52–0,72) et 0,22 (IC95 % : 0,15–0,31), avec un ratio de 0,36 (IC95 % : 0,25–0,51 ; p<0,0001). Une amélioration significative de certains scores CEP a été observée à 12 mois, tel que le score Multiple Sclerosis Impact Scale 29 (MSIS 29).
Discussion |
Un an après l’initiation du DMF, huit patients sur dix (82,8 %) n’avaient pas présenté de poussées et une diminution de 64 % du TAP a été mise en évidence. Par ailleurs, une amélioration du score MSIS-29 (dimensions physique et psychologique), et des scores de satisfaction vis-à-vis du traitement, fatigue et dépression ont été observés.
Conclusion |
À l’instar des résultats de la population totale de l’étude, le traitement par DMF est associé, dans le sous-groupe de patients français, à une diminution du TAP et une amélioration de certains CEP à 12 mois.
Informations complémentaires |
L’étude a été financée par Biogen.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Sclérose en plaques, Diméthyle fumarate, Taux annualisé de poussées
Plan
Vol 174 - N° S1
P. S90 - avril 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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