Syndrome de la guerre du Golfe - 01/01/98
Papa Ngalgou Gueye : Attaché
Réanimation médicale et toxicologique, hôpital Lariboisière, 2, rue Ambroise-Paré, 75010 Paris France
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Résumé |
Les États-Unis ont engagé environ 697 000 volontaires ou militaires de carrière pendant la guerre du Golfe, en 1991. Depuis, les revendications des anciens combattants se multiplient. Le contraste est grand entre la faible mortalité de cette guerre (219 décès dont 154 au combat, où sont incluses les « erreurs de tir », et 65 hors combat, accidents et rixes essentiellement) et les plaintes multiples postcritiques : anomalies foetales, troubles respiratoires, douleurs musculaires, syndrome de fatigue chronique, états dépressifs. Une pathologie parasitaire, la leishmaniose, a pu être prouvée et indemnisée dans 32 cas. Les hypothèses toxiques sont nombreuses : feux de pétrole, poussières du désert, uranium non radioactif, vaccins multiples, armes chimiques et biologiques, bromure de pyridostigmine, pesticides, stress post-traumatique avec sécrétions pathogènes de neuromédiateurs. L'orientation actuelle se fait vers la responsabilité d'une sommation d'agressions répétées par plusieurs agents anticholinestérasiques. Cette hypothèse reste encore à valider.
Plan
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