Five-year major clinical outcomes according to severity of coronary artery spasm as assessed by intracoronary acetylcholine provocation test - 05/04/18
Suivi à 5 ans des patients porteurs d’un spasme coronaire documenté par un test de provocation à l’acétylcholine coronaire
Summary |
Background |
Long-term clinical outcome data according to severity of coronary artery spasm (CAS) as assessed by an intracoronary acetylcholine provocation test are limited in series of Asian patients.
Aim |
To investigate 5-year clinical outcomes in patients with CAS according to CAS severity.
Methods |
In total, 5873 consecutive patients with insignificant coronary artery disease (<70% fixed stenosis) who underwent an acetylcholine provocation test were enrolled and divided into four groups according to CAS severity during the acetylcholine provocation test: negative, borderline positive, moderately positive and severely positive. CAS severity was assessed by quantitative coronary angiography. We investigated 5-year clinical outcomes according to CAS severity.
Results |
Over a follow-up period of up to 5 years, before adjustment, the severely-positive CAS group showed a significantly higher incidence of major adverse cardiac events (MACE; composite of death, myocardial infarction and de novo revascularization) (hazard ratio [HR]: 1.834, 95% confidence interval [CI]: 1.047–3.211; P=0.033), total death (HR: 3.124, 95% CI: 1.047–9.322; P=0.041), myocardial infarction (HR: 3.190, 95% CI: 1.069–9.519; P=0.037) and recurrent angina (HR: 1.762, 95% CI: 1.363–2.278; P<0.001) compared with the negative group. However, after adjustment for baseline confounders, only the incidence of recurrent angina (HR: 1.323, 95% CI: 1.014–1.726; P=0.039) was significantly higher in the severely-positive CAS group compared with the negative group.
Conclusions |
The severity of CAS in the positive group was not associated with an increased incidence of MACE after adjustment for covariates compared with the negative group, but the severely-positive CAS group was associated with a higher incidence of recurrent angina compared with the negative group.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Justification |
Peu de données longitudinales sont disponibles concernant l’évaluation de la sévérité du spasme coronaire chez des patients d’origine asiatique évalués à l’aide d’un test de provocation à l’acétylcholine par voie intra-coronaire.
Objectif |
Nous avons investigué et suivi les patients porteurs d’un spasme coronaire documenté pour ce qui concerne la documentation d’évènements cardiovasculaires au cours d’une période de 5 ans.
Méthode |
Ont été investigués, 5873 patients consécutifs ayant des lésions coronaires non significatives (sténose fixe≤70 %) ayant bénéficié d’un test de provocation par voie intra-coronaire à l’acétylcholine. Ce groupe de patients a été divisé en 4, en fonction de la sévérité du spasme coronaire : test négatif, test borderline, test modérément positif, test sévèrement positif. La sévérité du spasme coronaire a été évaluée par analyse angiographique coronaire quantitative. Nous avons investigué les évènements cardiovasculaires au cours d’un suivi de 5 ans en fonction de la sévérité de la pathologie selon la classification décrite ci-dessus.
Résultats |
Pendant un suivi de 5 ans, avant ajustement, le groupe spasme coronaire sévère présente une incidence accrue d’évènements cardiaques majeurs (évènements cardiovasculaires majeurs MACE, indice composite incluant décès, infarctus du myocarde et revascularisation de novo : HR : 1,834 ; IC 95 % : 1,047–3,211, p=0,033). Il en est de même pour le risque de décès cardiaque (HR : 3,124, IC 95 % : 1,047–9,322, p=0,041) ainsi que le risque d’infarctus du myocarde (HR : 3,190, IC 95 % : 1,069–9,519, p=0,037). Enfin, le risque de récidive d’angor est également accru dans le groupe ayant un spasme coronaire sévère (HR : 1,762, IC 95 % : 1,363–2,278, p<0,001). Ces différents risques sont exprimés comparativement au groupe n’ayant pas de spasme coronaire lors du test de provocation. Cependant, après ajustement sur les variables et les caractéristiques de base, seule l’incidence d’une récidive d’angor était augmentée de façon significative dans le groupe spasme coronaire positif comparativement au groupe n’ayant pas de spasme coronaire (HR : 1,323, IC 95 % : 1,014–1,726, p=0,039).
Conclusion |
La sévérité du spasme coronaire dans le groupe ayant un spasme documenté sévère n’est pas associée à une augmentation de l’incidence de survenue des évènements cardiovasculaires majeurs après ajustement sur les covariables, comparativement au groupe n’ayant pas de spasme coronaire. Cependant, le groupe de patients ayant un spasme coronaire sévère est exposé à une incidence accrue de récidive angineuse comparativement au groupe témoin.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Coronary artery spasm, Acetylcholine, Clinical outcomes
Mots clés : Spasme coronaire, Acétylcholine, Évènements cardiovasculaires lors du suivi
Abbreviations : CAD, CAS, CI, HR, MACE, QCA
Plan
Vol 111 - N° 3
P. 144-154 - mars 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.