Les lasers ablatifs, CO₂ ultrapulsés ou scannérisés et Erbium-YAG pulsé, permettent, par des impacts très brefs, la photocoagulation de minces couches de peau (épiderme et derme superficiel) de façon programmée et reproductible, avec un dommage thermique, auquel l'importance de la néocollagenèse sera parallèle, plus marquée avec les lasers CO₂. L'indication principale est la correction du photovieillissement du visage, mais ces lasers peuvent être aussi utilisés en dermatologie correctrice (cicatrices, génodermatoses). Les résultats sont très satisfaisants, mais la technique est invasive et l'éviction sociale d'une quinzaine de jours.

Les techniques fractionnées, notamment le Fraxel, traitent par microzones non jointives, sans ablation de l'épiderme, 25 p. 100 de la peau de la region atteinte à chaque séance. Cette photothermolyse fractionnée a l'avantage d'être peu invasive et se pratique sous anesthésie topique. L'éviction sociale est en principe minime. Les résultats sont cependant inférieurs à ceux des lasers ablatifs, surtout pour les rides profondes. Le traitement est coûteux et 4 séances sont habituellement nécessaires pour traiter toute la surface cutanée atteinte. D'autres zones que le visage peuvent être traitées. Des résultats encourageants ont été obtenus dans le mélasma.

The use of pulsed or scanning Carobon Dioxide, and pulsed Erbium-YAG lasers allows the programmable and reproducible photocoagulation of thin layers of the epidermis and superficial dermis. Thermal damage depends on the type of laser and is greater with CO₂ lasers. The degree of neocollagenesis is proportional to the thermal damage and is better with CO₂ lasers. Their main indication is the correction of photoaged facial skin but they can also be used for corrective dermatology, e.g. for scars and genodermatosis. Results are highly satisfactory but the technique is invasive and the patient experiences a social hindrance of around two weeks. The fractional techniques such as Fraxel are used to treat non-adjacent microzones without ablation of the epidermis. Around 25 p. 100 of the affected region is treated per session without ablation of the epidermis. Each fraction is only mini-invasive and is performed under local anesthesia. Social hindrance is minimal. Nonetheless, the results are inferior to those obtained with ablative lasers, especially regarding deep wrinkles. The treatment is costly and four sessions are usually required to treat the whole affected area. Others regions of the face may also be treated. Encouraging results have been obtained with mélasma.