Résultats d’un questionnaire en ligne sur les modalités d’exécution des TPO alimentaires en France - 09/04/18
Résumé |
Introduction |
Les tests de provocations alimentaires (TPO) ne sont pas standardisés. Le but de cette étude était d’évaluer les modalités d’exécution de ces TPO en France.
Méthodes |
Entre janvier et mai 2017, un questionnaire, réalisé par la Société italienne d’allergologie pédiatrique, a été mis en ligne et disséminé chez les allergologues en France, grâce à l’aide du Prof Just (Paris), du Dr Deschildre (Lille) et du Prof Demoly (Montpellier).
Résultats |
Vingt-cinq centres ont répondu au questionnaire. Ce sont surtout les infirmières (36 %) qui préparent les doses des TPO. D’abord les médecins demandent les tests cutanés (surtout réalistes), suivi par un dosage d’IgE spécifiques et d’allergènes moléculaires, et dans 40 % des cas, des patch tests sont aussi réalisés. Dans la plupart des cas, on ne tient pas en considération des seuils de positivité pour affirmer le diagnostic (surtout en ce qui concerne les résultats des tests cutanés), mais parfois (64 %), le régime d’éviction d’épreuve et considéré comme suffisant. Dans 60 % des cas, une voie veineuse périphérique est toujours mise en place. Les TPO ont une durée moyenne de 4–6 heures (60 %), en cas d’histoire immédiate. Si l’histoire est retardée, 34,8 % des centres préfèrent le réaliser de façon différente, sur plusieurs jours. Seulement la moitié des centres se base sur les résultats des IgE spécifiques pour décider le degré de cuisson des aliments à tester. En cas d’histoire immédiate, la période de surveillance a une durée de 3–4 heures après la fin du test pour le 52 % des répondeurs. Parmi les centres, 45,8 % ne planifient pas de TPO pour avoir un diagnostic de SEIPA, et 83,3 % des médecins ne demandent pas de TPO en cas de SOA. Tous les centres ont à disposition tous les médicaments nécessaires en cas d’urgences. La plupart des centres ont à disposition une diététicienne (72 %), mais pas toujours une psychologue (28 %). Dans 88 % des cas, de protocoles d’induction de tolérance peuvent être mis en place (surtout pour lait, œuf, arachide, blé).
Conclusion |
Il y a de grandes différences parmi les centres, surtout en ce qui concerne les réactions de type retardées. Des recommandations nationales et internationales pourraient aider à standardiser les TPO alimentaires.
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Vol 58 - N° 3
P. 226 - avril 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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