Prévalence de la dermatite de contact allergique au méthyldibromoglutaronitrile dans une région du centre tunisien - 09/04/18
Résumé |
Introduction |
Le méthyldibromoglutaronitrile a été un des conservateurs les plus fréquemment responsables de dermatite de contact.
Méthodes |
Étude rétrospective descriptive portant sur tous les cas de dermatite de contact au méthyldibromoglutaronitrile confirmés par test épicutané et colligés au service de médecine du travail du CHU Farhat Hached de Sousse du 1er janvier 2011 au 31 décembre 2015.
Résultats |
La prévalence de la dermatite de contact allergique au méthyldibromoglutaronitrile était de 4,5 % (n=37) avec une augmentation de 1,7 % en 2011 à 5,4 % en 2015. L’âge moyen de notre population était de 49,7±14,7 ans. Le sex-ratio était de 1,31. La main était la localisation la plus fréquente des lésions avec 22 cas, soit 59,45 %. Les allergènes les plus fréquemment associés à une dermatite de contact allergique au méthyldibromoglutaronitrile étaient le Baume de Pérou dans 4 cas, le sulfate de nickel dans 3 cas et le méthylchloroisothiazolinone/méthylisothiazolinone dans 3 cas. La pertinence actuelle était détectée chez au moins 45,94 % des patch-tests positifs.
Discussion |
La prévalence de la dermatite de contact allergique au méthyldibromoglutaronitrile dans notre étude est concordante avec les études européennes datant avant la survenue de la réglementation interdisant l’utilisation de ce conservateur dans les produits cosmétiques [1, 2]. Vigan M. stipule que depuis son interdiction, le taux de sensibilisation au méthyldibromoglutaronitrile a diminué considérablement et que sa présence en batterie standard pourrait être discutée [3].
Conclusion |
En Tunisie, le niveau de sensibilisation croissante du méthyldibromoglutaronitrile reste un sujet de préoccupation qui exige des mesures préventives à prendre pour atténuer le problème.
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Vol 58 - N° 3
P. 242 - avril 2018 Retour au numéro
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