Le rôle du rapport polynucléaire neutrophile–lymphocyte dans la sévérité et le pronostic de l’exacerbation d’asthme - 09/04/18
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Résumé |
Introduction |
Le rapport polynucléaire neutrophile–lymphocytes (RPNL) est un marqueur de l’inflammation impliqué dans le pronostic de certaines pathologies inflammatoires ou néoplasiques. Peu d’études se sont intéressées à son rôle dans l’asthme. L’objectif était de déterminer le rôle du RPNL dans la sévérité et le pronostic de l’exacerbation d’asthme.
Méthodes |
Il s’agissait d’une étude rétrospective allant de 2010 à 2017 sur les dossiers de 80 patients hospitalisés dans pour exacerbation d’asthme. Les données de la numération formule sanguine à l’admission ont été recueillies. Il s’agissait d’une étude rétrospective allant de 2010 à 2017 sur les dossiers de 80 patients hospitalisés dans notre service pour exacerbation d’asthme. Les données de la numération formule sanguine à l’admission ont été recueillies.
Résultats |
La moyenne d’âge était de 54,12 ans (19–83 ans) avec une prédominance féminine (75 % des cas). Le RPNL moyen était à 6,39±6,85. Il était inversement corrélé à la sévérité de la crise d’asthme (p=0,01). Une corrélation négative a été retrouvée entre le taux moyen des lymphocytes et la sévérité de l’exacerbation (p=0,002). Mais nous n’avons pas trouvé de corrélation entre les taux moyens de PNN, de globules blancs, de plaquettes ou de la C-réactive protéine et la sévérité de la crise. Par ailleurs, le RPNL était plus élevé chez les patients ayant un asthme non contrôlé (p=0,04), chez les patients ayant nécessité le transfert en réanimation (p>0,05), en cas de pneumopathie infectieuse (p=0,001) et chez les patients ayant nécessité une durée d’hospitalisation prolongée (p>0,05).
Discussion |
L’asthme est une pathologie inflammatoire chronique des bronches dont les mécanismes physiopathologiques sont complexes impliquant divers types cellulaires. Au cours des exacerbations sévères d’asthme on observe une augmentation de l’inflammation de type neutrophilique et une activation lymphocytaire Th2 mais également Th1, avec une diminution des lymphocytes T régulateurs.
Conclusion |
Notre étude a montré que le RPNL était lié à la sévérité et au pronostic de l’exacerbation d’asthme. Des études sur des échantillons plus larges sont toutefois nécessaires.
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Vol 58 - N° 3
P. 282-283 - avril 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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