DES d’allergologie : profil des internes, perception de la discipline et facteurs conditionnant le choix à l’internat - 09/04/18
et les membres de
l’Association des jeunes allergologues de France
Résumé |
Introduction |
La création de nouveaux diplômes d’études spécialisées (DES) portée par la réforme du 3e cycle des études médicales a permis la reconnaissance de l’allergologie comme spécialité. Pour l’année 2017–18, 27 postes de DES ont été ouverts et tous choisis (classement médian : 4357) ; 26 ont été effectivement pourvus à la rentrée. Un indice d’attractivité (0,554) validé par le ministère de la Santé place la discipline en 36e position sur 44.
Méthodes |
Nous avons élaboré un questionnaire en ligne à l’aide de Google Forms©, déclaratif et auto-administré, proposé du 20/11/17 au 08/01/18 à l’ensemble des internes inscrits en 1re année du DES d’allergologie en 2017–18.
Résultats |
Sur 26 inscrits en DES, 19 internes (73 %) ont répondu au questionnaire, avec un sex-ratio de 0,46. Pour 58 % d’entre eux, la région d’internat choisie était différente de celle d’origine, et 32 % avaient placé l’allergologie en choix no 1. Les principaux facteurs influençant le choix du DES étaient : un autre premier choix inaccessible (53 %), une expérience clinique en allergologie (63 %), les échanges avec l’AJAF (47 %), la variété des modes d’exercice (100 %) et actes techniques (68 %), la possibilité d’une carrière hospitalo-universitaire (89 %), la transversalité (95 %) et le dynamisme de la discipline (74 %). En 2e cycle, l’enseignement est jugé insuffisant pour 68 % des répondants, de même que la connaissance de la discipline par les étudiants (95 %).
Discussion |
Assez méconnue et souffrant d’un défaut de visibilité à la sortie de l’externat, l’allergologie a été assez souvent un choix de 2e ligne pour cette première année d’existence du DES. Elle a toutefois attiré davantage que la plupart des autres néo-DES, de par son caractère transversal, son exercice ouvert et le dynamisme de ses acteurs. Une meilleure communication autour de la discipline et un enseignement pratique et théorique plus poussé en 2e et 3e cycle devraient aider à promouvoir l’allergologie.
Conclusion |
La création du DES et la reconnaissance universitaire et ordinale constituent des avancées majeures pour l’allergologie française, mais le travail doit être poursuivi afin d’en améliorer l’image, la visibilité et l’attractivité, en particulier auprès des étudiants.
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Vol 58 - N° 3
P. 294 - avril 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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