TEP au 68Ga-PSMA dans la récidive biochimique du cancer de prostate : comparaison à la 18F-fluorocholine et impact sur la prise en charge thérapeutique - 24/04/18
Résumé |
Objectif |
Le but de cette étude était de comparer les performances entre la TEP au 68Ga-PSMA-11 (PSMA) et celle à la 18F-Fluorocholine (FCH) et d’évaluer son impact sur la prise en charge des patients atteints de cancer prostatique en récidive biochimique.
Méthode |
Nous avons analysé rétrospectivement l’ensemble des PSMA réalisées dans notre centre, comprenant chacune 2 acquisitions : précoce sur l’aire prostatique et tardive de la base du crâne au pelvis. L’examen était considéré positif s’il montrait des lésions visuellement suspectes de cancer prostatique et leurs localisations étaient relevées. Les lésions suspectes d’une autre origine étaient également relevées. Les résultats étaient comparés à ceux de la FCH. Le taux de Prostate Specific Antigen (PSA), le score d’Amico, le contexte clinique et l’impact de la PSMA sur la prise en charge thérapeutique étaient notés d’après les dossiers des patients.
Résultats |
Dix-sept PSMA ont été analysées. L’examen était positif chez 11 patients (dont 7 FCH négatives) et négatif pour 6 (dont 6 FCH négatives). La PSMA était positive pour 5 patients au niveau de la loge prostatique (dont 3 FCH négatives), 7 au niveau ganglionnaire régional (dont 5 FCH négatives), 5 au niveau osseux (dont 3 FCH négatives) et 1 au niveau ganglionnaire médiastinal (FCH négative). 2 patients présentaient des lésions suspectes d’une autre origine en PSMA (testiculaire et rectale, FCH négatives). Les résultats de la PSMA ont modifié la prise en charge de 7 patients parmi les 8 suivis : parmi les 6 PSMA positives, 4 ont bénéficié d’une extension des champs de radiothérapie, 1 a été traité par ultrasons pour une récidive locale (confirmée par histologie) et 1 devrait être traité par hormonothérapie au lieu d’une radio-hormonothérapie. 1 patient PSMA négatif a été surveillé, alors qu’une radiothérapie était envisagée, son PSA étant indosable 2 mois après. Le second patient PSMA négatif est resté en surveillance. Il n’existait pas de différence statistiquement significative entre les patients PSMA positif et ceux PSMA négatif : concernant l’âge moyen, il était respectivement de 69 et 64,2 ans (p>0,05) ; le PSA était respectivement à 9,4 ( ?=10,9) et 1,3 ( ?=1,9)ng/mL (p=0,11). Le stade d’Amico était élevé pour 11 patients, faible pour 2 et inconnu pour 3.
Conclusion |
La PSMA paraît plus performante que la FCH dans le bilan de récidive biochimique de cancer prostatique et son résultat impacte significativement la prise en charge des patients.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : 68Ga, Cancer de la prostate, Métastases ganglionnaires, Métastases osseuses, Oncologie
Plan
Vol 42 - N° 3
P. 162 - mai 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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