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Épidémiologie des maladies mentales au sein d’une collectivité territoriale - 14/05/18

Doi : 10.1016/j.admp.2018.03.188 
Jean-Luc Fortin 1, , Émilie Parisot 1, Anne-Marie Laurent 1, Céline Sallien 1, Carole Pelissier 2, Luc Fontana 2
1 Unité de médecine préventive, Ville de Saint-Étienne, Saint-Étienne, France 
2 Service de santé au travail, hôpital Nord, CHU Saint-Étienne, Saint-Étienne, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

Une étude de la prévalence des maladies mentales a été effectuée au sein des agents de la ville de St-Étienne vus lors des visites de médecine du travail en 2017.

Méthodes

Étude effectuée selon les visites médicales. Classement selon 3 groupes de pathologies :

– groupe 1 pathologies mentales en lien probable avec le travail ;

– groupe 2 addiction représentant la pathologie principale ;

– groupe 3 pathologies de santé mentale non professionnelles avec 2 sous-groupes : 3a : psychoses et troubles graves du comportement, 3b : névroses et troubles de l’anxiété.

Pour chacun des groupes et sous-groupes ont été colligés : nombre d’agents, nombre de visites, âge, sexe, filière administrative ou technique, nombre de médicaments psychoactifs, ancienneté à la ville.

Résultats

Durant l’année 2017, 1039 visites médicales ont été réalisées pour 733 agents (15,55 %des agents consultés), 221 visites pour des pathologies mentales ont été effectuées pour 114 agents. Au total, 38 hommes/76 femmes, 33 issus de la filière administrative et 81 de la filière technique, ancienne à la ville=18,07±9,96 ans.

Groupe 1 : 49 agents ont consulté sur 114 pour des pathologies mentale liées au travail (42,98 %), 82 visites/49 agents, âge moyen=47,55±8,25 ans, 10 hommes/39 femmes, 29 issus de la filière technique, 31 thérapeutiques connues, nombre de médicaments psychoactifs/agent=1,87±1,08, ancienneté à moyenne=15,51±9,70 ans.

Groupe 2 : agents ont consulté pour des addictions (4,38 %), 27 visites/5 patients, âge moyen=46,80±7,85 ans, 4 hommes/1 femme, tous les agents sont de la filière technique, pas de thérapeutique, ancienneté moyenne=19,80±7,62 ans.

Pour le groupe 3a 21 agents ont consulté pour des psychoses et troubles graves du comportement (18,42 %), 54 visites/21 agents, âge moyen=48,28±8,19 ans, 12 hommes/9 femmes, 18 agents de la filière technique, 13 thérapeutiques connues, nombre de médicaments psychoactifs/agents=3,38±1,19, ancienneté moyenne=18,66±9,68 ans.

Pour le groupe 3b, 39 agents ont consulté pour des névroses troubles de l’anxiété (35,08 %), 58 visites/39 agents, âge moyen=50,66±9,69 ans, 12 hommes/27 femmes, 29 de la filière technique, 30 thérapeutiques connues, nombre de médicaments psychoactifs par agent=2,30±1,34, ancienneté moyenne=20,33±11,02 ans.

Conclusion

Cette étude semble montrer l’importance des pathologies mentales lors des visites médicale au sein d’un service de Santé au Travail. Pour assurer le maintien dans l’emploi d’un agent présentant une maladie mentale non liée au travail et/ou une addiction, un suivi régulier par le médecin du travail est nécessaire. Pour de nombreux agents la thérapeutique n’est pas connue ce qui peut illustrer les difficultés de communication avec les médecins et psychiatres traitants.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Épidémiologie, Maladie, Mentale, Collectivité


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Vol 79 - N° 3

P. 290-291 - mai 2018 Retour au numéro
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