Rhizarthrose, reconnaissance système ouvert, rétrospective FMP Belgique, revue de littérature - 14/05/18
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Résumé |
Introduction |
La rhizarthrose ou arthrose de l’articulation carpo-métacarpienne du pouce est une affection invalidante de la main. Une origine professionnelle lui aurait déjà été évoquée par la littérature, suggérant comme cause, un travail manuel lourd ou répétitif de la main. En Belgique, sa reconnaissance devrait s’effectuer sous le système ouvert dans lequel la pathologie doit être la conséquence directe et déterminante de la profession. Ce travail vise l’élaboration d’un modèle des critères de sa reconnaissance.
Matériels et méthodes |
Une étude rétrospective réalisée de décembre 2015 à mars 2016 visant une analyse des 755 demandes en réparation introduites au Fonds des maladies professionnelles (FMP, actuellement nommé Fédris) depuis 2000 et une revue de la littérature.
Résultats |
Sur 755 demandes, 95 cas ont bénéficié d’une évaluation professionnelle et d’un examen clinique. Seuls 18 cas ont été reconnus. L’analyse des dossiers a permis de déterminer les facteurs de risque physiques et postures contraignantes pris en compte. La revue de la littérature a retenu deux principales études publiées en 2015 et 2014 qui évoquent globalement la genèse des lésions ostéoarticulaires par le stress mécanique au niveau de l’articulation trapézo-métacarpienne, la key-pinch étant la posture contraignante la plus incriminée. Nous proposons un modèle basé sur la notion probabiliste, suggérée par plusieurs auteurs. Il est élaboré sur une démarche à 3 étapes : la ré-investigation du milieu professionnel du travailleur, l’expertise par les ingénieurs-experts et à terme la détermination du degré de probabilité. Chaque facteur augmenterait plus ou moins le risque de TMS. La principale gestuelle incriminée comprend le travail manuel répétitif, le pouce en pinch ou grasp est la posture contraignante. Les facteurs de risque de force et répétitivité ont été classifiés sur une échelle à 4 niveaux en fonction de leur présence : l’absence (−), la faible (+), moyenne (++), forte (+++). La posture contraignante cotée en fonction de la proportion du temps nécessaire pour l’exécution de la tâche par rapport à la journée entière de travail : absente (−), inférieur à 30 % du temps de travail (+), 30–60 % (++), 60–80 % (+++) et supérieur à 80 % (++++). Trois niveaux de probabilité sont à déterminer : les probabilités forte et intermédiaire qui pourraient être acceptées, la faible serait à rejeter.
Conclusion |
À ce jour, la rhizarthrose ne constitue certainement plus un mythe en pathologie professionnelle. Notre proposition de modèle de reconnaissance en système ouvert s’appuie sur l’approche probabiliste. Par ailleurs, en raison de preuves épidémiologiques limitées, d’autres études prospectives futures sont nécessaires.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Rhizarthrose, Reconnaissance, Facteur de risque, Exposition professionnelle, Prévention
Plan
Vol 79 - N° 3
P. 348-349 - mai 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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