Dermatite de contact et méthode de travail dans le décolletage - 14/05/18
Résumé |
Le secteur du décolletage subit depuis deux ans une recrudescence des dermites. L’entreprise B est touchée de plein fouet. La moitié de ses décolleteurs est sévèrement touchée par des dermites d’irritations de contact. L’huile minérale entière est tout d’abord désignée comme responsable, mais rapidement la recherche des causes s’élargit à d’autres facteurs car les changements de fluides de coupe n’améliorent pas la situation. Au moment de l’étude le secteur travaille avec une huile entière végétale. Ce travail recherche dans la fréquence de contact avec des produits chimiques, l’utilisation de solvants associés, les méthodes d’essuyage des mains au poste de travail, le lavage des mains, l’origine de l’apparition puis de la persistance des dermites. Il interroge aussi sur les facteurs personnels de fragilité : l’âge, l’ancienneté dans l’emploi, mais aussi sur les conséquences de la dégradation accélérée des huiles dans les machines d’usinage à commande numérique. Il mesure combien la méconnaissance du risque chimique dans ce secteur de l’industrie, et l’ignorance des signes d’irritations cutanées que provoquent ces produits sur les mains contribue à l’absence de protection des travailleurs.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Décolletage, Dermite, Huile minérale, Hygiène, Huile végétale
Plan
Vol 79 - N° 3
P. 421 - mai 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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