Profil de résistance des bacilles gram négatif uropathogènes au service des maladies infectieuses - 29/05/18
Résumé |
Introduction |
La diffusion des bacilles à gram négatif (BGN) multirésistants est une menace grandissante en particulier au cours des infections urinaires. L’objectif de cette étude était d’évaluer le profil de résistance des BGN uropathogènes isolés chez les patients hospitalisés dans un service des maladies infectieuses (SMI)
Matériels et méthodes |
Ont été inclus dans cette étude rétrospective tous les patients ayant eu un ECBU positif à BGN en cours d’hospitalisation dans le SMI entre janvier 2015 et décembre 2017. Les doublons ont été éliminés. Le recueil des données a été fait à partir des dossiers médicaux.
Résultats |
Un total de 233 dossiers ont été retenus. L’âge moyen était de 51,2 ans, avec un sex-ratio H/F de 0,56. Le BGN était d’origine communautaire (89 %) ou acquis en milieu de soins (11 %). Les germes étaient Escherichia coli (54,5 %), Klebsiella pneumoniae (24,4 %), Entercoccus faecalis (10 %), Entérobacter cloacae (3,8 %), Acinetobacter baumanii (3,4 %), Proteus mirabilis (2,1 %) et le Pseudomonas aeruginosa (1,8 %). Quarante-cinq pour cent des BGN étaient multirésistants, 34 % produisaient une β-lactamase à spectre élargi et 7 % une carbapénémases. La résistance à l’amoxicilline a été détectée dans 82 %, à l’amoxicilline/acide clavulanique dans 47 %, à la ciprofloxacine dans 42 %, aux C3G dans 30 %, à la gentamicine dans 26 % et à l’imipénème dans 8 % des cas.
Conclusion |
L’émergence des souches des BGN multirésistantes est de plus en plus importante dans notre structure. Nos résultats confirment que les fluoroquinolones et l’association amoxicilline/acide clavulanique ne peuvent plus être des antibiotiques de premier choix dans les infections urinaires. Ces données locales sont essentielles pour adapter les référentiels locaux.
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Vol 48 - N° 4S
P. S102 - juin 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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