Connaissances, attitudes et pratiques sur la maladie à virus Ebola des étudiants en médecine - 29/05/18
Résumé |
Introduction |
Cette enquête avait pour objectifs de déterminer les connaissances, les attitudes et pratiques face à la MVE des étudiants d’une école de médecine et d’identifier les facteurs associés.
Matériels et méthodes |
Il s’agit d’une étude transversale effectuée auprès des étudiants de la 1ère à la 6ième de médecine. Le questionnaire était auto-administré. Les données ont été analysées grâce au Logiciel Epi-info 7,1.
Résultats |
Au total, nous avons interrogé 510 étudiants. La télévision (89,4 %), l’internet (64,1 %) et les discussions (58,0 %) représentaient les principales sources d’information. Parmi les 510 étudiants, 88,4 % connaissaient la définition de la MVE. Plus de la moitié (55,2 %) ont déclaré qu’une personne ayant été en contact avec un cas confirmé d’Ebola était contagieuse. La fièvre (86,3 %), la diarrhée (77,1 %), et les saignements anormaux (62,6 %), étaient les principales signes connus par les enquêtés. Les modes de transmission de la MVE les plus identifiés étaient le sang (79,8 %), le contact avec un mort infecté (77,8 %) et la viande de brousse (77,6 %). La majorité des étudiants interrogés avait désigné les agents de santé (89,2 %) et les membres de la famille d’une personne atteinte de MVE (79,8 %) comme étant les personnes les plus à risque en cas d’épidémie de la MVE. Concernant la conduite à tenir devant un cas suspect de MVE, avertir les autorités (97,4 %) et isoler le malade dans sa chambre (72,1 %) étaient les réponses les plus communément citées. Nous avons retrouvé que 39,6 % des étudiants enquêtés, avaient une bonne connaissance globale sur la MVE (score >26). Seul un tiers des enquêtés (32,7 %) avait une bonne connaissance de l’épidémiologie. Cependant, ils avaient une meilleure connaissance des modes de transmission (46,9 %), des signes cliniques (49,8 %) et de la prévention de la MVE (90,4 %). Sur les 510 étudiants interrogés, 305 (59,8 %) avaient une bonne connaissance des attitudes et pratiques vis à vis de la MVE (score >13). Le niveau d’instruction était le seul facteur associé à la bonne connaissance sur la MVE et aux attitudes et pratiques (p<0,05).
Conclusion |
Les résultats sont globalement satisfaisants. Toutefois, les connaissances des étudiants doivent être renforcées sur les données épidémiologiques et cliniques.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Plan
Vol 48 - N° 4S
P. S108 - juin 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Déjà abonné à cette revue ?