Analyse des raisons amenant à consulter dans un CeGIDD plutôt que chez un médecin pour un dépistage des IST - 29/05/18
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Résumé |
Introduction |
Les modalités de dépistage des infections sexuellement transmissibles (IST) sont variées : médecin traitant, planning familial/CPEF, laboratoire, CeGIDD… Cette étude évalue les connaissances des patients à ce sujet et les raisons de choisir un centre gratuit d’information, dépistage et diagnostic des infections par le virus de l’immunodéficience humaine et les hépatites virales et des infections sexuellement transmissibles (CeGIDD) pour leur dépistage.
Matériels et méthodes |
Sondage des consultants d’un CeGIDD du 20 mars au 21 avril 2017 par auto-questionnaire. Appariement des réponses aux données issues du logiciel de consultation.
Résultats |
Quatre cent dix questionnaires ont été recueillis. Quatre-vingt-sept pour cent (357) des consultants avaient un médecin traitant, exerçant, dans 23 % des cas (82), dans un département différent de leur lieu de résidence. Soixante-deux pour cent des consultants (254) avaient un critère de précarité pour le soin (absence de médecin traitant, de prise en charge des frais de santé ou de ressource). Soixante-dix-huit pour cent (320) avaient au moins un facteur de risque classique d’IST. Le médecin traitant était bien identifié comme ressource pour un dépistage (pour 84 % des patients [n=344]), devant le gynécologue (n=221, 54 %), le planning familial (n=225, 55 %) et le laboratoire (n=250, 61 %). Quatorze pour cent (n=50) des patients ayant un médecin traitant ignoraient néanmoins qu’il pouvait le leur prescrire. Vingt pour cent des patients (n=71) avaient déjà consulté leur médecin traitant pour une situation à risque d’IST (34 % parmi les HSH et 27 % parmi les moins de 25 ans) et 70 % (n=249) disaient pouvoir lui en parler. Les freins évoqués par les patients étaient la gêne d’en parler (n=242, 59 %), le fait que le médecin n’avait jamais abordé le sujet (n=164, 40 %), la peur du jugement (n=127, 31 %). Les motivations à consulter au CeGIDD étaient la gratuité (n=319, 78 %), même parmi ceux sans critère de précarité (n=108, 69 %), la facilité (n=221, 54 %), l’anonymat (n=193, 47 %) et l’accès à des spécialistes (n=172, 42 %). Au total, 22 % (90) des patients n’avaient pas de frein financier ni psychologique à consulter leur médecin traitant.
Conclusion |
Le CeGIDD reçoit majoritairement une population ciblée. Cependant, compte tenu de l’extension des missions du CeGIDD à budget constant, il est intéressant de constater qu’une part non négligeable des patients peut être ré-orientée vers son MT à l’issue d’une consultation au CeGIDD.
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Vol 48 - N° 4S
P. S98-S99 - juin 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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