Effets de l’hydrocortisone prophylactique chez le nouveau-né extrêmement prématuré : méta-analyse sur données individuelles - 18/06/18
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Résumé |
Introduction |
L’hydrocortisone à faible dose administrée à visée prophylactique chez des nouveau-nés extrêmement prématurée a été évaluée dans plusieurs essais cliniques randomisés. L’objectif de cette étude est de réaliser une « méta-analyse sur données individuelles », regroupant l’ensemble des patients randomisés dans ces essais, qui permette une évaluation ajustée par les facteurs confondants.
Méthodes |
Type d’étude : « méta-analyse sur données individuelles » regroupant l’ensemble des patients randomisés. L’évaluation préliminaire a identifié 4 essais cliniques randomisés (États-Unis, France, Italie, Finlande) comme étant très comparables en termes de critères d’inclusion, de dose administrée et de critères de jugement. Les données ont été traitées dans un premier temps par analyse non ajustée, puis par des modèles de régression multiple logistique (variables binaires) et linéaire (variables continues) ajustés sur le sexe, la corticothérapie anténatale et l’âge gestationnel. Les autorisations des comités d’éthique nationaux et de la CNIL ont été obtenues avant toute analyse.
Résultats |
Un total de 982 patients a été inclus. L’hydrocortisone est associée à une amélioration significative de la survie sans DBP à 36 semaines d’âge post-conceptionel (p=0,006), une plus faible mortalité à la sortie d’hospitalisation (p=0,03), une réduction du recours au traitement médical ou chirurgical du canal artériel (p=0,009). Pour les effets secondaires, une augmentation de l’incidence des perforations digestives a été observée exclusivement en cas d’association entre l’indométacine et l’hydrocortisone (p=0,004), mais pas en cas d’association à l’ibuprofène ou en l’absence de traitement par AINS (p=0,26). L’hydrocortisone est également associée à une augmentation significative des sepsis secondaires (p=0,04) mais sans augmentation de la mortalité néonatale. Il n’existe pas d’augmentation du risque de handicap neurocognitif à l’âge de 2 ans. Les résultats non ajustés et ajustés sont comparables sur l’ensemble des variables analysées.
Conclusion |
Cette « méta-analyse sur données individuelles » confirme que l’hydrocortisone prophylactique induit une amélioration significative de la survie sans DBP chez l’extrême prématuré sans effet délétère sur le neurodéveloppement à l’âge de 2 ans.
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Vol 1 - N° 2
P. 152-153 - juin 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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