Utilisation de l’alfacalcidol et des analogues actifs de la vitamine D dans la maladie rénale chronique - 19/06/18
Utilization of alfacalcidol and active vitamin D analogs in chronic kidney disease
Résumé |
La vitamine D et ses analogues actifs font partie du traitement de base contre l’hyperparathyroïdie secondaire (HPTS) chez les patients avec une maladie rénale chronique (MRC). Toutefois, la justification de la prescription de ces analogues actifs de la vitamine D dans la MRC est souvent remise en question du fait d’un nombre réduit et ancien d’essais cliniques contrôlés randomisés prouvant la supériorité de ce traitement contre placebo, notamment sur des critères durs. Il n’existe pas non plus d’essais cliniques comparant tête-à-tête les différents analogues actifs de la vitamine D. La supplémentation en vitamine D nutritionnelle, ainsi que les activateurs du récepteur de la vitamine D (VRDA) font également l’objet d’un intérêt croissant en tant que stratégie de prévention et de traitement de l’HPTS, ainsi qu’en raison de ses effets bénéfiques sur le système immunitaire, la sensibilité à l’insuline, le contrôle de l’inflammation, de l’albuminurie et de l’hypertrophie ventriculaire gauche. Cependant, d’autres études contrôlées sont nécessaires afin de répondre aux nombreuses questions ouvertes et des incertitudes relatives aux effets des VDRA et de la vitamine D nutritionnelle sur des critères durs, tels que le risque de fracture squelettique et de mortalité, ainsi que pour comparer les VDRA aux calcimimétiques dans le contexte de la MRC. Le présent article revisite ces interrogations tout en se concentrant sur les questions ouvertes que les néphrologues devraient se poser avant de débuter un traitement par vitamine nutritionnelle ou par un VDRA.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Abstract |
Secondary hyperparathyroidism (SHPT) is one of the most frequent and deleterious complication of chronic kidney disease (CKD). SHPT is also one of the principal components of the now called CKD-mineral and bone disorders (MBD) syndrome. It is usually prevented and treated by vitamin D derivatives. However, the rationale for the prescription of vitamin D sterols in those patients is still a matter of hotly debates, mainly because of unsatisfactory results from numerous observational and not well-controlled studies. Scanty clinical data on head-to-head comparisons between the multiple vitamin D sterols are currently available. Moreover, there is crescent expectations on nutritional vitamin D, as well as vitamin D receptor activators (VDRA), regarding their putative pleiotropic effects even in CKD patients, and the promising effects of VDRA against proteinuria and myocardial hypertrophy in diabetic CKD cohorts. Nevertheless, additional randomized controlled trials (RCT) are needed to answer to many open questions and incertitude considering the effect of nutritional vitamin D and VDRA on hard end points including the risk of skeletal fractures and of mortality in CKD patients. RCT comparing VDRA to calcimimetics in the control of SHPT are also needed in dialysis patients. The present review will visit these open questions that nephrologists should ask before starting a treatment by nutritional vitamin D or VDRA.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Albuminurie, Calcimimétique, Calcium, Cinacalcet, Densité minérale osseuse, Doxercalciférol, Fractures osseuses, Hyperparathyroïdie secondaire, Paricalcitol, Phosphate
Keywords : Albuminuria, Bone mineral density, Calcimimetic, Calcium, Cinacalcet, Doxercalciferol, Fractures, Paricalcitol, Phosphate, Secondary hyperparathyroidism
Plan
Vol 14 - N° 4
P. 189-200 - juin 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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