Les tumeurs gliales de haut grade chez l’enfant : à propos de six cas - 19/07/18
Résumé |
Introduction |
Les tumeurs gliales de haut grade chez l’enfant sont des tumeurs rares avec un pronostic uniformément péjoratif et des directives de prise ne charge non encore codifiées. Nous en avons entrepris une étude rétrospective au sein de notre institution afin d’en rechercher les particularités cliniques et pathologiques ainsi que les éventuels facteurs pronostiques.
Matériels et méthodes |
Six patients traités au service de chirurgie neurologique de l’EPS Fattouma-Bourguiba de Monastir au cours des dix dernières années ont été inclus dans l’étude. Les sous-groupes histologiques ont été comparés.
Résultats |
La population d’étude se compose de six sujets : trois de sexe masculin et trois de sexe féminin, âgés de 5 à 17 ans avec une moyenne de 11 ans. Le motif de consultation était un syndrome d’hypertension intracrânienne dans 50 % des cas, plus rarement un déficit moteur (33,33 % des cas) ou une baisse de l’acuité visuelle (20 % des cas). La tumeur siégeait au niveau du troisième ventricule et au niveau du tronc cérébral dans un seul cas respectivement. Par ailleurs, le lobe pariétal était le site le plus fréquemment touché. La chirurgie d’exérèse a permis une résection macroscopiquement complète dans la moitié des cas. L’étude histologique a reconnu cinq cas de glioblastome et un seul cas d’astrocytome anaplasique. Tous les patients ont bénéficié d’une radio- chimiothérapie adjuvante. La survie totale allait de 8 à 17 mois pour les glioblastomes (moyenne de 11 mois) alors qu’elle était de trois ans pour l’astrocytome anaplasique.
Conclusion |
Les tumeurs gliales de haut grade chez l’enfant sont rares. Le traitement multimodal associant chirurgie d’exérèse, chimio- et radiothérapie reste le meilleur garant du meilleur pronostic. L’astrocytome anaplasique est associé à une survie nettement supérieure par rapport à celle du glioblastome.
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Vol 64 - N° 3
P. 270 - juin 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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