Screening cancer after venous thromboembolism: How many abnormal tests before diagnosing cancer? An analysis of practice - 02/08/18
Fréquence des examens anormaux dans la recherche de cancer après un événement thromboembolique veineux
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Summary |
Introduction |
Since Trousseau, we knows that venous thrombemboembolism (VTE) can reveal occult cancer. Different strategies of cancer screening have been evaluated: they are often time-consuming, cause stress and anxiety, and frequently require second-look examinations (due to the risk of false positives), with ultimately a very low yield (about 5%). We evaluated the number of suspect cancer tests before reporting them to the number of cancers finally diagnosed, after a VTE, in the setting of practice's analysis.
Methods |
We studied retrospectively patients hospitalized for a VTE and with a cancer screening, between 2011 and 2012. Screening cancer was defined by performing at least one of the following tests: PSA, fecal occult blood test, mammography, abdominopelvic iconography (abdominal ultrasound and/or abdominal CT scan). We recorded the suspected cancer tests, the cancers diagnosed, their stage and the survival. These results were expressed as a percentage with a 95% confidence interval.
Results |
Out of the 491 patients treated for a VTE, screening cancer was performed on 295 patients (median age 66.2 years). Nineteen PSA (16.7%, 95% CI [10.3–25]) were abnormal, with 2 localized prostate cancers. Nineteen fecal occult blood tests (15.3%, 95% CI [9.5–23]) were positive, with 2 local cancers. Five mammograms suspected cancer (4.7% 95% CI [1.6–10.8]) for one confirmed. Thirty-eight abdomino-pelvic iconographies (14.4% 95% CI [10.4–19.2]) were suspect, with 7 confirmed cancers, 6 being metastatic at times of diagnostic.
Conclusion |
Among the 607 tests performed, 81 were suspected of cancer (13.3%) for only 12 cancers confirmed (2.0%). Screening cancer exposes patients to several false positive tests.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Introduction |
On sait depuis TROUSSEAU que l’apparition d’un évènement thromboembolique veineux (ETEV) peut révéler un cancer méconnu jusqu’alors. Différentes stratégies de recherche de cancer ont été évaluées. Or, cette recherche est chronophage, anxiogène, et nécessite fréquemment des examens de seconde intention (du fait du risque de faux positifs), pour un rendement finalement très faible (environ 5 %). Nous avons donc évalué le nombre d’examens suspects de cancer, avant de les rapporter au nombre de cancers finalement diagnostiqués, dans les suites d’un ETEV, dans le cadre d’une évaluation des pratiques.
Materiels et methodes |
Nous avons étudié de manière rétrospective les patients hospitalisés pour un évènement thromboembolique avec recherche de cancer, entre 2011 et 2012. La recherche de cancer a été définie par la réalisation d’au moins un des examens suivants : PSA, hémotests, mammographie, iconographie abdominopelvienne (échographie abdominale et/ou scanner abdominal) à la recherche de cancer. Nous avons comptabilisé le nombre d’examens suspects de cancer, le nombre de cancers diagnostiqués, leur stade et la survie des malades. Ces résultats ont été exprimés en pourcentage avec un intervalle de confiance à 95 %.
Resultats |
Sur les 491 patients pris en charge pour un ETEV, une recherche de cancer a été réalisée chez 295 patients (âge médian 66,2 ans). Dix neufs dosages de PSA (16,7 %, IC95 % [10,3–25]) sont revenus anormaux, pour deux cancers de prostate localisés. Dix neufs hémotests (15,3 %, IC95 % [9,5–23]) sont revenus positifs, pour deux cancers à un stade local. Cinq mammographies (4,7 % IC95 % [1,6–10,8]) étaient suspectes dont un cancer. Trente-huit iconographies abdomino-pelviennes (14,4 % IC95 % [10,4–19,2]) sont revenues suspectes, pour 7 cancers diagnostiqués, dont 6 métastatiques dès le diagnostic.
Conclusion |
Au total, sur les 607 tests réalisés, 81 sont revenus suspects (13,3 %) pour seulement 12 cancers (2 %) diagnostiqués. La recherche de cancer expose donc les patients à un nombre important d’examens anormaux pour un rendement très faible (moins d’un sur six).
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