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Prise en soins de la douleur en EHPAD - 03/08/18

Managing pain in nursing homes

Doi : 10.1016/j.npg.2018.02.003 
K. Belfihadj
 Service de SSR alzheimer, hôpitaux universitaires Paris-Sud, hôpital Paul-Brousse AP–HP, 14, avenue Paul-Vaillant-Couturier, 94800 Villejuif, France 

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Résumé

La prévalence de la douleur augmente avec l’âge. Pour ces patients souvent fragiles, polypathologiques et polymédiqués, l’évaluation du bénéfice/risque des traitements paraît primordiale. L’Organisation Mondiale de la Santé a établi une échelle d’utilisation des analgésiques. Le principe dominant étant que l’inefficacité d’un antalgique commande le passage au palier supérieur. Le but de notre travail était d’étudier la place accordée aux antalgiques de palier II par les médecins exerçant en établissement d'hébergement pour personnes agées dépendantes (EHPAD) dans la stratégie thérapeutique d’une douleur nociceptive. Nous avons réalisé une étude observationnelle, déclarative, descriptive, qualitative et quantitative, à partir de questionnaires adressés par courriel à 77 médecins exerçant en EHPAD dans le département du Maine et Loire. Dix-huit pour cent des médecins (n=13) ont répondu. Les antalgiques de palier II étaient peu utilisés dans les EHPAD. Ils trouvaient leur place en troisième position bien après le paracétamol et les antalgiques de palier III. Le recours aux antalgiques de palier III à doses très faibles avec augmentation progressive était l’attitude la plus courante. Le motif principal de réticence quant à l’utilisation des antalgiques de palier II était leur mauvaise tolérance. L’antalgique de palier II privilégié était l’association paracétamol/poudre d’opium/caféine (Lamaline) pour 60 % des médecins qui les utilisaient, soit 46 % de l’ensemble des médecins ayant participé à l’étude. Une étude plus large pourrait permettre de se prononcer définitivement.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Summary

The prevalence of pain increases with age. For elderly patients who are often frail, polypathological and polymedicated, the evaluation of the risk/benefit of treatments seems essential. The World Health Organization has established a scale for analgesic use. The dominant principle is that the inefficacy of an analgesic leads on to the use of higher-grade substances. The aim of this work was to study the place given to level II analgesics by physicians practicing in nursing homes in managing nociceptive pain. We carried out an observational, declarative, qualitative and quantitative, descriptive study, based on questionnaires sent by email to seventy-seven doctors practising in nursing homes in the Maine and Loire département in western France. Eighteen percent of the physicians responded. Level II analgesics were rarely used in these long-term care homes. They ranked in third position, well after paracetamol and level III analgesics. The use of level III analgesics at very low doses with progressive increase was the most common attitude. The main reason for reluctance to use Level II analgesics was their poor tolerance. The preferred level II analgesic was paracetamol/opium powder/caffeine (Lamaline) for 60% of the physicians who used them, amounting to 46% of all physicians who participated in the study. A broader study could help to draw more definite conclusions.

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Mots clés : Douleur, Personne âgée, EHPAD, Antalgiques

Keywords : Pain, Elderly person, Nursing homes, Analgesic


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Vol 18 - N° 106

P. 218-225 - août 2018 Retour au numéro
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