S'abonner

Envenimations ophidiennes au Maroc : revue de la littérature - 11/08/18

Ophidian envenomations in Morocco: Review of the literature

Doi : 10.1016/j.toxac.2018.07.112 
Youssef Moutaouakkil a, b, , Rachid el Jaoudi a, Yasmina Tadlaoui b, Badr Adouani a, Mina Ait el cadi a, Samira Serragui a, Yahia Cherrah a, Jamal Lamsaouri b, Yassir Bousliman a
a Laboratoire de pharmacologie-toxicologie, faculté de médecine et de pharmacie, université Mohamed V de Rabat, Rabat, Maroc 
b Pôle pharmacie, hôpital militaire d’instruction Mohamed V, faculté de médecine et de pharmacie, université Mohamed V de Rabat, Rabat, Maroc 

Auteur correspondant. Faculty of Medicine and Pharmacy, Rabat Institute, University Mohamed V, Rabat, Maroc.Faculty of Medicine and Pharmacy, Rabat Institute, University Mohamed VRabatMaroc
Sous presse. Épreuves corrigées par l'auteur. Disponible en ligne depuis le Saturday 11 August 2018
Cet article a été publié dans un numéro de la revue, cliquez ici pour y accéder

Résumé

Introduction

Parmi les envenimations qui peuvent potentiellement mettrent en jeu le pronostic vital des patients, les envenimations ophidiennes sont tout particulièrement représentées. C’est un problème majeur de santé publique dans les pays en développement. Considéré comme une urgence médicale associée à une morbidité et une mortalité importantes dans de nombreuses pays du monde. Au Maroc, au cours de l’année 2017, 408 cas de morsures de serpent ont été notifiés au centre antipoison avec une létalité de 1,96 %. l’objectif de notre étude est d’étudier les cas de morsures de serpents en portant une attention particulière à la démographie, l’épidémiologie, le profil clinique et leur prise en charge au Maroc.

Méthodes

Les articles contenant les termes (serpent, morsure et Maroc) dans leur titre ou leur résumé ont été sélectionnés dans Pubmed et Toxline. À la lecture des résumés, seuls les articles rapportant des cas et les sériés de cas de morsure de serpent au Maroc ont été retenus. Des références citées dans ces articles et qui n’avaient pas été initialement identifiées ont secondairement été intégrées dans l’analyse.

Résultats

In fine, 15 publications pertinentes ont été identifiées (6 articles décrivant 6 cas et 9 publications analysant 9 séries de 2 à 873 cas). Elles montrent les profils démographiques, épidémiologiques, cliniques et la prise en charge des cas de morsures de serpents au Maroc.

Conclusions

L’immunothérapie antivenimeuse reste le seul traitement efficace pour éviter ou supprimer la plupart des effets toxiques du venin lors des morsures de serpents. Vue la non-disponibilité de l’antivenin, une prise en charge précoce et des mesures de réanimation bien conduites améliorent le pronostic des patients.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Summary

Introduction

Among the envenomations that can potentially put the patient's life at risk, Ophidian envenomations are particularly represented. It is a major public health problem in developing countries. Considered a medical emergency associated with significant morbidity and mortality in many countries around the world. In Morocco, during the year 2017, 408 cases of snakebites were reported to the poison control center with a lethality of 1.96%. The objective of our study is to study the cases of snake bites by paying special attention to demography, epidemiology, clinical profile and their care in Morocco.

Methods

Articles containing the terms (snake, bite and Morocco) in their title or abstract have been selected from Pubmed and Toxline. When reading the abstracts, only articles reporting cases and serials of snakebite cases in Morocco were selected. References cited in these articles that were not initially identified were later incorporated into the analysis.

Results

In the end, 15 relevant publications were identified (6 articles describing 6 cases and 9 publications analyzing 9 series of 2 to 873 cases). They show the demographic, epidemiological and clinical profiles and case management of snake bites in Morocco.

Conclusions

Antivenom immunotherapy remains the only effective treatment to prevent or eliminate most of the toxic effects of venom during snake bites. In view of the unavailability of antivenom, early management and well-managed resuscitation measures improve the prognosis of patients.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Épidémiologique, Prise en charge, Morsures de serpents, Maroc

Keywords : Epidemiological, Management, Snake bites, Morocco


Plan


© 2018  Société Française de Toxicologie Analytique. Publié par Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
Ajouter à ma bibliothèque Retirer de ma bibliothèque Imprimer
Export

    Export citations

  • Fichier

  • Contenu

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.

Déjà abonné à cette revue ?

Mon compte


Plateformes Elsevier Masson

Déclaration CNIL

EM-CONSULTE.COM est déclaré à la CNIL, déclaration n° 1286925.

En application de la loi nº78-17 du 6 janvier 1978 relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés, vous disposez des droits d'opposition (art.26 de la loi), d'accès (art.34 à 38 de la loi), et de rectification (art.36 de la loi) des données vous concernant. Ainsi, vous pouvez exiger que soient rectifiées, complétées, clarifiées, mises à jour ou effacées les informations vous concernant qui sont inexactes, incomplètes, équivoques, périmées ou dont la collecte ou l'utilisation ou la conservation est interdite.
Les informations personnelles concernant les visiteurs de notre site, y compris leur identité, sont confidentielles.
Le responsable du site s'engage sur l'honneur à respecter les conditions légales de confidentialité applicables en France et à ne pas divulguer ces informations à des tiers.


Tout le contenu de ce site: Copyright © 2024 Elsevier, ses concédants de licence et ses contributeurs. Tout les droits sont réservés, y compris ceux relatifs à l'exploration de textes et de données, a la formation en IA et aux technologies similaires. Pour tout contenu en libre accès, les conditions de licence Creative Commons s'appliquent.