Moisissures intérieures et santé respiratoire : résultats des études épidémiologiques longitudinales récentes - 14/08/18
Indoor mould exposure and respiratory health: Recent longitudinal epidemiological results
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Résumé |
En France métropolitaine, environ 14 % à 20 % des logements présentent des moisissures visibles. Leur caractérisation classique (prélèvements d’air et/ou de poussières) par les méthodes de culture, a bénéficié de technologies récentes qui restent encore au niveau de la recherche : détection de métabolites (composés organiques volatiles des moisissures, glucanes, mycotoxines), analyses de biologie moléculaire par PCR quantitative. La présence observée de moisissures dans les pièces à vivre et l’odeur de moisi sont associées chez le jeune enfant au développement et à l’aggravation de l’asthme. L’incidence de l’asthme est augmentée chez les adultes exposés dans des bâtiments professionnels à des moisissures. Une association a été établie entre l’exposition aux moisissures visibles et le risque de rhinite allergique. Devant un asthme ou une rhinite allergique, un lien avec une exposition aux moisissures est à rechercher systématiquement par l’interrogatoire (humidité, présence ou odeur de moisissures, dégât des eaux récent). Les sources à l’origine de développements de moisissures doivent être prévenues ou corrigées, notamment vis-à-vis des populations les plus à risque (âges extrêmes de la vie, personnes asthmatiques, atopiques ou présentant une hypersensibilité, patients immunodéprimés ou atteints d’affections respiratoires chroniques) ou surexposées du fait de conditions socio-économiques défavorables entraînant un risque de surexposition aux moisissures.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Abstract |
In metropolitan France, visible mould is present in around 14 to 20% of living accommodation. Standard characterisation of such organisms (air and/or dust samples) by means of culture has contributed to recent technologies that are still in the research stages: detection of metabolites (fungal volatile organic compounds, glycans, mycotoxins), and molecular laboratory analyses based on quantitative PCR. The presence of mould and mouldy odours in habitable premises are associated with the development and worsening of asthma in young children. The incidence of asthma is higher in adults exposed to moulds in the workplace. An association has been established between exposure to visible moulds and risk of allergic rhinitis. Patients presenting asthma or allergic rhinitis should be routinely questioned about exposure to moulds (dampness, presence or odour of mould, recent flood damage). Potential sources for the development of moulds should be eradicated or corrected, particularly where there are populations at risk (very young/elderly subjects, asthmatic or atopic or allergic subjects, immunodepressed subjects, and subjects with chronic respiratory diseases) or populations overexposed due to unfavourable socio-economic conditions resulting in excessive exposure to moulds.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Moisissure, Asthme, Rhinite, Épidémiologie, Longitudinal
Keywords : Mould, Asthma, Rhinitis, Epidemiology, Longitudinal
Plan
Vol 58 - N° 5
P. 389-391 - septembre 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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