Sévérité de la dermatite atopique et taux de vitamine D chez l’enfant - 25/08/18
Résumé |
Objectif |
Clarifier le lien qui existerait entre la sévérité de la dermatite atopique et concentration en vitamine D dans une population pédiatrique urbaine.
Matériel et méthode |
Étude prospective analytique sur des enfants 1–18 ans colligés entre juillet 2017–mars 2018 atteints uniquement de dermatite atopique dont les critères diagnostiques sont ceux de Hanifin-Radjka. Ces enfants ont bénéficié d’un examen clinique complet et bilans (vitamine D, PTH, phosphocalcique, rénal et hépatique). La gravité des dermatites a été évaluée selon le score du SCORAD. Ont été analysés : les apports journaliers en vitamine D, l’exposition solaire, la saison, le phototype, l’IMC et le SCORAD.
Résultats |
Quarante patients de 14 mois à 18 ans, 18 filles et 22 garçons, 09 dermatites sévères, 31 dermatites modérées et légères. La vitamine D moyenne était de 14,5ng/mL dans les dermatites sévères versus 18,03ng/mL dans les dermatites modérées et légères. Le minimum (6,06ng/mL) a été retrouvé chez un garçon de 4 ans avec dermatite atopique sévére diffuse, alors que le maximum (63,03ng/mL) a été objectivé chez un patient de 3 ans avec dermatite modérée localisée aux deux mains.
Discussion |
Il existerait une corrélation négative entre sévérité de la dermatite atopique et taux de vitamine D après ajustement sur l’âge, phototype, saison, exposition solaire et apports journaliers, ces derniers restent d’évaluation subjective.
Conclusion |
La sévérité de la dermatite atopique serait associée au déficit de la vitamine D. Cela doit être confirmé par une étude plus étendue.
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Vol 79 - N° 4
P. 313 - septembre 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.