Syndrome d’apnées obstructives du sommeil et acromégalie : à propos de 13 cas - 25/08/18
Résumé |
Objectif |
La prévalence du syndrome d’apnées obstructives du sommeil (SAOS) au cours de l’acromégalie est élevée. Sa recherche doit être alors systématique. L’objectif est de préciser les caractéristiques du SAOS chez une population d’acromégales.
Patients et méthodes |
Étude rétrospective, portant sur 50 patients, dont 13 ont pu bénéficier d’un questionnaire du sommeil, d’une polysomnographie avec recueil des comorbidités.
Résultats |
L’âge moyen des patients explorés était de 50,2±10,8 ans, la population comportait 12 femmes et 1 homme. L’IMC moyen était de 29,3±7,07kg/m2, la durée moyenne d’évolution de la maladie était de 3,7±4,7 ans. Les signes cliniques rapportés étaient :ronflements (92,3 %), pauses respiratoires (92,3 %), somnolence diurne excessive (53,8 %), nycturie (76,9 %) troubles de l’humeur (76,9 %), troubles de la mémoire et baisse de la libido (69,2 %) et céphalées matinales (53,8 %). L’échelle d’Epworth (≤10) était en moyenne de 12. La polysomnographie a détecté 10 SAOS sévères [index d’apnées/hypopnées (IAH) moyen de 63/h], 2 modérés (IAH moyen :25,2/h), 1 léger (IAH moyen :12,8/h). L’HTA, l’âge avancé, l’ancienneté de la maladie et la sévérité de l’obésité n’étaient pas corrélés à la sévérité du SAOS (respectivement : p=0,7, p=0,35, p=0,8, p=0,34). Un traitement par PPC a été débuté chez les patients ayant un SAS sévère, une OAM a été indiquée dans un cas de SAOS modérée et une chirurgie de ronflement dans le cas du SAS léger.
Discussion |
Fréquent dans l’acromégalie, le devenir du SAOS sous traitement est variable, d’où l’intérêt d’un suivi au long cours.
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Vol 79 - N° 4
P. 328 - septembre 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.