Apoplexie hypophysaire, autres étiologies beaucoup plus rares - 25/08/18
Résumé |
Introduction |
L’apoplexie hypophysaire résulte d’une nécrose hémorragique brutale de la glande pituitaire. Nous rapportons ici les observations de cinq patients présentant un tableau d’apoplexie hypophysaire, dont les étiologies sont beaucoup plus rares, après injection de gadolinium pour le premier cas, secondaire à la prise d’anticoagulants pour le deuxième, après prise de cabergoline et secondaire au test de stimulation hypophysaire.
Observation |
Il s’agit de 4 hommes et une femme, d’âge moyen 50 ans. L’apoplexie hypophysaire est survenue sur un prolactinome chez 3 patients et 2 cas sur un adénome somatotrope. La symptomatologie clinique est dominée par l’hypertension intracrânienne. Tous les patients avaient une baisse de l’acuité visuelle avec un ptosis unilatéral et une amputation du champ visuel dans deux cas. L’IRM cérébrale : macroadénome hypophysaire avec remaniement hémorragique dans tous les cas. L’exploration hormonale a révélé un panhypopituitarisme antérieur précoce et l’imagerie par IRM cérébrale a objectivé dans les jours suivants l’apparition de lésions cérébrales ischémiques.
Discussion |
Le syndrome d’apoplexie hypophysaire est parfois précipité par des facteurs déclenchants tels que grossesse, anticoagulation, chirurgie, traumatisme crânien, tests endocriniens ou spontanées, mais l’injection de gadolinium n’a jamais été décrite dans la littérature.
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Vol 79 - N° 4
P. 333 - septembre 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.