L’insuffisance antéhypophysaire postradiothérapie - 25/08/18
Résumé |
Introduction |
Dans le cadre d’une thérapie anticancéreuse, la radiothérapie peut entraîner un hypopituitarisme de degré variable, en fonction de la dose délivrée et l’âge au moment de l’irradiation.
Objectifs |
Analyser les complications endocriniennes à long terme chez les enfants traités par radiothérapie.
Matériel et méthodes |
Étude prospective sur 2 ans portant sur 5 dossiers.
Résultats |
Il s’agit de 5 malades de sex-ratio 2H/3F et d’âge moyen de 16,4 ans. La moyenne d’âge au moment de l’irradiation était de 7,4 ans avec un délai entre la fin de la radiothérapie et la première consultation entre 2 ans et 21 ans. La radiothérapie était administrée pour : un médulloblastome (n=1), un LMNH de Burkitt (n=1), un néo de cavum (n=3). La dose délivrée en moyenne était de 66,8 Grays. Le motif de consultation était : un RSP (n=2), une hyperpigmentation (n=1), une aménorrhée primaire (n=1) et fortuite (n=1). L’insuffisance thyréotrope était notée chez 3 patients, l’insuffisance corticotrope dans 3 cas. Le déficit somatotrope dans 3 cas. Une insuffisance gonadotrope associée à un micropénis était observée chez un cas. Aucun cas de diabète insipide n’a été signalé. L’IRM H-H a objectivé une glande antéhypophyse atrophique dans deux cas. Une substitution des axes déficitaires a été démarrée et le traitement par GH était de mise chez un seul patient.
Conclusion |
L’exploration de l’axe hypothalamo-hypophysaire à la recherche d’un déficit hormonal est indispensable pour tout enfant traité préalablement par une radiothérapie afin d’instaurer précocement une hormonothérapie substitutive.
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Vol 79 - N° 4
P. 336 - septembre 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.