Association rare entre acromégalie et insuffisance ovarienne prématurée : à propos d’un cas - 25/08/18
Résumé |
Introduction |
L’acromégalie est due à une sécrétion anormale d’hormone de croissance (GH) par des adénomes hypophysaires, souvent associée à une aménorrhée due soit à une lésion directe des cellules gonadotropes, soit à l’hyperprolactinémie, soit à un syndrome des ovaires polykystiques. Nous rapportons l’observation d’une patiente qui présente une acromégalie associée à une insuffisance ovarienne précoce et hospitalisée au service d’endocrinologie diabétologie et maladies métaboliques du CHU Ibn-Rochd de Casablanca.
Observation |
Il s’agit d’une patiente âgée de 42 ans, suivie pour acromégalie depuis 2010 retenu devant une dysmorphie faciale et sur le plan paraclinique un taux de IGF1 élevé et adénome hypophysaire de 16mm à l’IRM. Patiente opérée à deux reprises en 2015 et en 2017 avec échec à la chirurgie alors que l’examen anathomopathologique avec immunohistochimie confirme la présence d’un adénome hypophysaire à GH. Par ailleurs, la patiente rapporte une aménorrhée secondaire évoluant depuis 04 ans. Les explorations hormonales concluent à une insuffisance ovarienne prématurée avec une FSH à 44,7mUI/mL, une LH à 35mUI/mL et une estradiolémie à 10pg/mL, l’AMH à 1ng/mL avec à l’échographie pelvienne une atrophie ovarienne.
Discussion et conclusion |
Les adénomes somatotropes sont souvent associés à une aménorrhée secondaire d’origine hypogonadotrope, à travers ce cas clinique, nous soulignons une association exceptionnelle d’insuffisance ovarienne prématurée et d’acromégalie.
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Vol 79 - N° 4
P. 348 - septembre 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.