L’importance de l’antibioprophylaxie dans la prévention de l’infection après néphrectomie - 17/09/18
Résumé |
Introduction |
L’actualisation 2010 de la conférence de consensus de la SFAR a établi que l’antibioprophylaxie (ATBP) n’était plus indiquée lors de la néphrectomie. Cette étude a pour but d’analyser les répercussions pratiques de ce changement d’attitude.
Patients/matériels et méthodes |
Étude rétrospective des dossiers des patients sans et avec antibioprophylaxie (céfazoline 2g), qui ont subi une néphrectomie. Il a été effectué une analyse des infections du site opératoire (définition INCISO 2015). Pour chaque patient, la durée opératoire, le score ASA et la classe de contamination d’Altemeier ont été relevés afin de calculer le score National Nosocomial Infection Surveillance (NNIS). Ont également été étudiés : âge, HTA, diabète, tabac, immunodépression, IMC, durées d’hospitalisation et opératoires.
Résultats |
Au total, 60 patients (groupe 1) et 52 patients (groupe 2) ont subi une néphrectomie (élargie ou partielle) respectivement sans et avec antibioprophylaxie. Le taux d’ISO pour le groupe 1 était 3 % versus 11 % pour le groupe 2 (p<0,022). Pas de différence significative pour les critères suivant : HTA, ASA, tabac, immunodépression, IMC, âge, classe Altemeier et durées d’hospitalisation. À l’opposé, le diabète (p=0,04), la durée d’intervention (p<0,002), le NNIS (p=0,008) sont significativement différents.
Conclusion |
Depuis l’arrêt de l’ATBP, il a été noté une hausse significative du taux d’ISO. Ce travail donc a permis d’identifier et de classer par ordre d’importance tous les facteurs intervenant sur le taux d’ISO. Cela permettra probablement de confirmer l’intérêt de l’ATBP.
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Vol 14 - N° 5
P. 397 - septembre 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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