Lithiase urinaire de l’adulte et insuffisance rénale chronique : à propos de 32 cas - 17/09/18
Résumé |
Introduction |
La lithiase rénale est une pathologie fréquente, hautement récidivante et peut se compliquer d’une insuffisance rénale chronique évitable dans la majorité des cas par un diagnostic précoce et une prise en charge médico-chirurgicale adéquate.
Le but de notre étude est de préciser les caractéristiques cliniques, métaboliques et étiologiques de la maladie lithiasique compliquée d’une insuffisance rénale chronique.
Patients/matériels et méthodes |
Sur une période de 10 ans allant de 2008 à 2018 nous avons colligé 173 patients avec une lithiase urinaire dont l’étiologie a été déterminée parmi les quels 32 avaient une insuffisance rénale chronique avec une clairance de la créatinine inférieure à 60mL/min au moment du diagnostic.
L’analyse du calcul a été faite dans 75 % des cas et le bilan métabolique dans 69 % des cas.
Résultats |
Il s’agissait de 19 hommes et 13 femmes (sex-ratio de 1,58) avec un âge moyen de 51,59 ans (32–72 ans).
La prévalence de l’insuffisance rénale était de 18,47 %. Deux patients avaient une insuffisance rénale chronique terminale.
La lithiase était bilatérale dans 24 cas et unilatérale dans 8 cas.
Vingt et un patients ont eu une intervention chirurgicale avec une néphrectomie dans 10 cas, 17 patients ont eu une lithotritie extracorporelle et 4 patients ont eu une néphrolithotomie percutanée.
Le délai moyen entre le début de la maladie lithiasique et le diagnostic étiologique était de 12 ans.
Pour les étiologies nous avons noté, une hyperoxalurie dans 8 cas (primaire : 5 cas, alimentaire : 3 cas), une hyperparathyroïdie dans 5 cas, un syndrome métabolique dans 5 cas, une hyperuricurie dans 5 cas, une lithiase d’infection dans 6 cas (isolée : 2 cas, associée à une cause métabolique : 4 cas), une cystinurie dans 2 cas et une acidose tubulaire distale dans 1 cas.
Conclusion |
Le pourcentage élevé de l’insuffisance rénale chronique chez nos patients était la conséquence d’un diagnostic étiologique et une prise en charge tardifs. Les facteurs aggravant étaient les infections et les néphrectomies.
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Vol 14 - N° 5
P. 399 - septembre 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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