Contribution de l’ACPA pour le diagnostic des carcinomes rénaux : étude de 62 cas - 03/10/18
, Marion Beaumont a, b, Solène Kammerer-Jacquet b, c, Sylvie Jaillard a, b, Nathalie Rioux-Leclercq b, c, Marc-Antoine Belaud-Rotureau a, bBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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Résumé |
Introduction/Objectifs |
Les carcinomes rénaux représentent environ 3 % de l’ensemble des cancers chez l’adulte. Chaque année, 11 000 à 12 000 nouveaux cas sont diagnostiqués en France. L’OMS distingue différents sous-types histologiques, chacun présentant des caractéristiques histologiques, phénotypiques et cytogénétiques distinctes. Les plus fréquents sont les carcinomes rénaux à cellules claires qui représentent plus de 70 % de l’ensemble des cas. Les autres tumeurs comprennent en particulier le carcinome rénal à type papillaire, le carcinome chromophobe, l’oncocytome et le carcinome à translocation TFE3 ou TFEB.
Matériels/Patients et méthodes |
Dans ce travail, nous avons analysé par ACPA (analyse chromosomique sur puce à ADN) de janvier 2015 à juin 2016, 62 carcinomes rénaux afin d’évaluer la contribution de cette technique dans l’établissement du diagnostic histologique. Parmi les 62 tumeurs analysées, 46 ont été classées en carcinome rénal à cellules claires, 8 en carcinome de type papillaire, 5 en carcinome chromophobe, 2 en oncocytome, et enfin 1 en angiomyolipome.
Résultats |
Un échec technique a été observé dans 5/62 cas. Dans 46/57 cas (81 %), les analyses ont permis de préciser et/ou confirmer le diagnostic histologique. Dans 11/57 cas (19 %), les analyses ont été non contributives pour l’établissement du diagnostic histologique.
Conclusions |
L’ensemble de ces résultats souligne l’intérêt de réaliser l’ACPA dans les carcinomes rénaux afin de contribuer au diagnostic histologique.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Carcinomes rénaux, ACPA, Diagnostic histologique
Plan
Vol 102 - N° 338
P. 147-148 - septembre 2018 Retour au numéro
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