Exposition à risque de transmission virale (AES) - 06/10/18
Occupational and non occupational exposure to viral risk
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Résumé |
S’il est encore besoin de le rappeler, la transmission d’un agent infectieux est possible lors d’une exposition à des liquides biologiques contaminants, notamment par effraction cutanée par un objet piquant/coupant pour les professionnels de santé, et lors de relations sexuelles. Ces situations sont dénommées accidents exposant au sang et par extension accidents d’exposition sexuelle pour les situations d’exposition à un risque viral lors des relations sexuelles. Des actions combinées ont permis de diminuer considérablement les risques que ce soit pour les professionnels de santé par le respect des précautions standard, la mise à disposition de matériel de sécurité, la vaccination hépatite B rendue obligatoire dans les années 1990, le traitement médicamenteux antirétroviral en urgence postexposition ou pour les risques sexuels par les messages de prévention, la promotion du préservatif et le traitement postexposition. Dans tous les cas, le traitement des personnes infectées de façon chronique, notamment par le VHB et le VIH, tout comme l’éradication possible médicamenteuse du VHC, sont des éléments fondamentaux dans la diminution du risque de transmission après exposition. L’initiation du traitement postexposition doit être la plus précoce possible et réservée aux expositions à risque élevé de transmission. La connaissance du statut sérologique du sujet source, l’information de la personne exposée sur la prévention, le traitement et le suivi sont des points essentiels. La conduite à tenir après un AES doit ainsi être connue de tous et le dispositif d’accueil pour évaluation du risque et prise en charge des victimes en permanence opérationnel.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Abstract |
The transmission of an infectious disease can occur through exposure to blood or other potentially infectious body fluids, particularly in the event of skin-puncture injuries for healthcare workers, and during sexual intercourse. These situations are known as accidental blood exposures and sexual exposures respectively. Combined actions carried out have allowed to significantly reduce risks, either to healthcare professionals (by standard precautions, provision of safety devices, Hepatitis B vaccination made compulsory in the 1990s, antiretroviral post-exposure prophylaxis that should be initiated as soon as possible after exposure), or to people engaging in unprotected sex (by prevention messages, condom promotion, and antiretroviral post-exposure prophylaxis). In any case, treatment of people infected by chronic diseases such as HBV or HIV, as well as possible drug eradication of HCV, are key for decreasing post-exposure risk of disease transmission. Post-exposure prophylaxis should be initiated as early as possible and intended for use only in patients with high-risk exposures. Knowledge of source person serostatus, information of exposed person on prevention, benefits and risks of treatment, and follow-up procedure are key points. Procedures to be followed in the event of an exposure must be known by all. Arrangements set up to allow risk assessment and management of exposed people rely on hospital services operating on a permanent basis.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Accident d’exposition au sang, Accident d’exposition sexuelle, Traitement postexposition, VIH, VHB, VHC
Keywords : Accidental blood exposure, Sexual exposure, Post-exposure prophylaxis. HIV, HBV, HCV
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