Sept ans d’activité transfusionnelle au SMUR de Rennes : description et évolutions - 17/10/18
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Résumé |
L’objectif principal de ce travail était de décrire la population des patients transfusés en préhospitalier au CHU de Rennes de 2011 à 2017, l’objectif secondaire était de mesurer l’impact de la mise en œuvre d’actions de sensibilisation des prescripteurs à partir de 2015.
Méthode |
Il s’agit d’une étude descriptive rétrospective monocentrique à partir des données des patients transfusés issues des dossiers de régulation SAMU, des feuilles d’intervention SMUR, du dossier médical informatisé et des feuilles de surveillance du déchoquage (SAUV). Les analyses statistiques ont été réalisées avec le logiciel R version 3.4.2.
Résultats |
Trois cent soixante-cinq CGR ont été transfusés à 173 patients par le SMUR en sept ans. Les principales caractéristiques de la population totale sont présentées dans le Tableau 1. Les principaux motifs d’appel étaient l’hémorragie digestive (HD) (38 %), l’AVP (25 %) et la plaie vasculaire (10 %). Le ratio H/F=73 %. En préhospitalier, 30 % des patients ont reçu des amines, 23 % de l’exacyl, 18 % ont bénéficié de moyens hémostatiques et 6 % sont décédés sur place. 88 % ont été admis au SAUV et 6 % directement au bloc opératoire. Quatorze pour cent sont décédés au SAUV. Le taux de décès à 30jours a été de 24 % (2016–2017).
Entre les deux périodes, aucune différence significative n’a été constatée concernant le profil des patients transfusés (âge, lieu d’intervention, motif de transfusion ou présence de facteurs aggravants). Deux variables ont présenté une évolution significative : augmentation du nombre de patients transfusés rapporté au nombre de sorties (0,74 % en 2016–2017 vs 0,47 % en 2011–2015) et du taux d’utilisation d’acide tranexamique (34,7 % vs 13 %).
Conclusion |
L’hémorragie digestive est le motif principal de transfusion. La prise en charge des chocs hémorragiques au SMUR a évolué entre les périodes 2011–2015 et 2016–2017. On transfuse plus de patients et l’acide tranexamique est plus utilisé. Cette étude est limitée par le défaut de traçabilité des actes réalisés.
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Vol 25 - N° 4
P. 303-304 - novembre 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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