La décision de perfuser en collecte après un malaise vagal - 17/10/18
Résumé |
La survenue de malaises vagaux est l’effet indésirable le plus fréquemment rencontré lors de dons de sang (sang total ou aphérèse). La physiopathologie de ces malaises fait intervenir plusieurs facteurs (systèmes sympathique et parasympathique, hypovolémie « relative »). Leur prise en charge montre une disparité importante en fonction des différents sites de notre région : certains sites ont un taux de perfusion lors des malaises plus important que d’autres. Nous avons pu constater que toutes les régions retrouvent aussi une prise en charge différente selon leurs sites.
Nous avons recherché une explication que ce soit en raison du profil des donneurs qui serait différent d’un site à l’autre, d’une différence d’hydratation avant le don, d’un taux d’ajournement différent en fonction des médecins (médecins qui ajourneraient plus les donneurs « limites » et qui auraient donc moins de raisons de perfuser)…
Nous avons ainsi comparé le profil des donneurs perfusés de notre région (sexe, âge, taille, poids, heure du don…) à ceux qui n’en ont pas bénéficié. De la même façon, nous avons recherché si parmi les personnes non perfusées, on retrouvait plus de malaise retardé, ou si les sites ayant moins de donneurs perfusés avaient un taux d’ajournement plus élevé.
Avant cette analyse, aucune réelle explication n’avait pu être trouvée hormis des pratiques différentes selon les médecins présents.
Notre objectif est de chercher à harmoniser les pratiques et de rendre la prise en charge des donneurs plus normalisée. Un document cadre national est en cours de rédaction pour aider les médecins à avoir une approche uniforme. Il sera nécessaire de poursuivre l’évaluation des malaises et de leur prise en charge pour analyser le bénéfice apporté aux donneurs.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Plan
Vol 25 - N° 4
P. 307 - novembre 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Déjà abonné à cette revue ?