Résultats préliminaires d’une étude prospective tep/tdm 68ga-psma chez des patients atteints de récidive occulte d’un cancer de la prostate : performances diagnostiques et impact sur la prise en charge thérapeutique - 04/11/18
Résumé |
Objectifs |
Le but de cette étude était d’étudier les performances diagnostiques et l’impact de la tep/tdm 68ga-psma sur la prise en charge des patients atteints de cancer de la prostate en récidive biochimique occulte (rbo).
Méthodes |
Au total, 130 patients en rbo (psa inférieur à 1,6ng/mL) ont été inclus dans cette étude (NCT03443609). Initialement, tous les patients ont bénéficié d’un traitement radical. Avant inclusion dans l’étude, les patients ont bénéficié d’une mpirm pelvienne et d’une scintigraphie osseuse avec double temp/tdm et n’ont été inclus que si ces 2 examens étaient normaux ou douteux. L’imagerie tep a été réalisée 1 et 2heures après l’injection de 68ga-psma. Les médecins référents des patients ont rempli des questionnaires (avant et après tep) pour évaluer l’impact de cette imagerie sur la stratégie thérapeutique. Six mois après la fin du traitement, il a été réalisé un psa.
Résultats |
Cinq mpirm et 2 scintigraphies osseuses ont été positives chez 7 patients donc non incluables. Voici l’analyse des données des 52 premiers patients inclus : trente-huit d’entre eux (73 %) ont eu une tep/tdm 68ga-psma positive ; 94 lésions ont été détectées, 53/94 (56,4 %) dans des ganglions lymphatiques (principalement en région pelvienne), 25/94 (26,6 %) dans les os (squelette axial) et 12/94 (12,7 %) dans la loge de prostatectomie. Les taux de détection des récidives ont été de 56 %, 87 % et 74 % si psa entre [0,05–0,2ng/mL], [0,2–0,6ng/mL] et [0,6–1,6ng/mL] respectivement. Grâce à la tep/tdm 68ga-psma, la prise en charge thérapeutique a été modifiée chez 67,3 % (35/52) des patients. Parmi les patients psma-positifs, 30,7 % (16/52) ont eu un taux de psa indétectable après traitement focalisé sur la (les) lésion(s) psma positive(s).
Conclusion |
Trois points majeurs sont retenus : localisation de la récidive chez plus de la moitié des patients malgré un taux de psa inférieur à 0,2ng/mL (taux limite de psa pour une radiothérapie de rattrapage), impact majeur de l’examen car changement de traitement chez plus de la moitié des patients et obtention d’un psa indétectable chez 30 % des patients.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Plan
Vol 28 - N° 13
P. 613 - novembre 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Déjà abonné à cette revue ?