Étude sur 20 ans de la dysplasie rénale multikystique : y’a-t-il un argument précoce pour la néphrectomie ? - 04/11/18
Résumé |
Objectifs introduction |
La dysplasie rénale multikystique (drm) est une anomalie extrême de la différenciation du métanephros. L’involution de la structure kystique est fréquente, mais progressive. Plusieurs risques (néoplasie, hypertension artérielle, infections) justifient une surveillance de l’involution. Notre but était d’examiner les résultats des reins dysplasiques multikystiques à notre institution et d’évaluer si la néphrectomie pourrait être prévisible dès le début.
Méthodes |
Une étude rétrospective de tous les cas de drm dans notre etablissement entre le 1er janvier 1997 et le 31 décembre 2017.
Résultats |
Il y avait 110 patients avec drm. Trente-huit cas ont montré une involution de drm à l’échographie. Trente-trois autres ont montré une involution en cours jusqu’à décembre 2017. Trente-neuf cas (35,5 %) ont subi une néphrectomie : devant l’absence d’involution dans 27 cas (69,2 %), pour infections urinaires dans 9 cas, pour hypertension chez deux patients et pour tumeur de Wilms dans un cas. Une réduction de taille>20 % de la longueur maximale des reins entre les deux premières échographies postnatales à 6 mois d’intervalle prédit une future involution (p=0,001). Un échec de réduction>20 % prédit fortement la néphrectomie (p=0,001).
Conclusion |
La drm abrite des risques imprévisibles au cours de la surveillance. Si une involution>20 % n’est pas notée entre les deux premières échographies postnatale à 6 mois d’intervalle, une néphrectomie précoce peut être une stratégie utile et sans danger.
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Vol 28 - N° 13
P. 655 - novembre 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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