Résultats périopératoires du traitement des calculs urinaires de plus de 20 mm par urétéroscopie souple - 04/11/18
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Résumé |
Objectifs |
Bien que l’urétéroscopie soule puisse être proposée pour les calculs de plus de 20mm, la néphrolithotomie percutanée reste le traitement de référence. L’objectif de cette étude était d’évaluer la faisabilité et les résultats de l’urétéroscopie souple en routine pour les calculs de plus de 20mm.
Méthodes |
De 2013 à 2015, dans un centre universitaire, l’ensemble des patients présentant des calculs>20mm traités par urétéroscopie souple ont été inclus rétrospectivement. L’ensemble des caractéristiques des patients ainsi que les caractéristiques préopératoires radiologiques (tdm) des calculs ont été rapportés. L’évaluation de la faisabilité était évaluée sur la durée opératoire, le taux de calculs résiduels en fin d’intervention, le taux de complications selon la classification de Clavien-Dindo, le taux de fragments résiduels à 3 mois et la nécessité d’un deuxième temps.
Résultats |
Sur 547 patients opérés par urétéroscopie souple, 124 patients présentaient un calculs>20mm. L’âge moyen des patients étaient de 45 ans. Concernant les calculs, la taille moyenne était de 30mm, 95 % étaient situés uniquement dans le rein. En moyenne, on retrouvait 3 calculs par patients avec une densité moyenne de 773uh. Les résultats périopératoires retrouvaient une durée d’intervention moyenne de 90minutes, un panier était utilisé dans 69 % des cas alors que la gaine d’accès urétérale n’était utilisée que dans 50 % des cas. Une sonde double j était laissée en fin d’intervention dans 68 % des cas. Le taux de complications postopératoires était de 10 %. À 3 mois, le taux de fragments résiduels était de 41 % et 60 % des patients ont bénéficié au moins d’un deuxième temps.
Conclusion |
L’urétéroscopie souple pour les calculs de plus de 20mm est réalisable sans augmenter le risque de complications postopératoires. Néanmoins, le taux de fragments résiduels et de réintervention reste élevé, nécessitant d’informer le patient que cette technique nécessite plusieurs temps opératoires dans 60 % des cas.
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Vol 28 - N° 13
P. 666-667 - novembre 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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